mardi 4 avril 2023

Reiner Fuellmich : La 5G peut détruire n’importe quel Pays !

https://nouveau-monde.ca/r-fuellmich-la-5g-peut-detruire-nimporte-quel-pays-en-1-an-les-antennes-doivent-etre-enlevees/

 

[Source : Infos et Culture]

[Voir aussi :
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
► le dossier 5G et ondes pulsées et notamment :
Premières victimes reconnues des antennes 5G
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
5G Apocalypse, film documentaire de Sacha Stone
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Appel urgent : des milliers d’oiseaux sont-ils morts à cause des ondes 4G/5G ?
« Le ciel nous tombe sur la tête ! Le ciel nous tombe sur la tête ! »]

 

Les Micro-Ondes émises par la 5G peut détruire n’importe quel Pays en 1 an, c'est pourquoi il faut enlever toutes ces Antennes Mortifères ! 

L’avocat Reiner Fuellmich prévient que la 5G est une menace bien plus grande que les vaccins, car elle affecte tout le monde. 

Avec ses radiations, elle pourrait détruire n’importe quel pays en un an ou moins, détruisant les cultures et tuant les animaux, ce serait de la géo-ingénierie à grande échelle et ils essaient de la dissimuler derrière ce qu’ils appellent le changement climatique.

 

 

Alcyon Pleiades Conseillé

https://www.etresouverain.com/reiner-fuellmich-la-5g-peut-detruire-nimporte-quel-pays-en-1-an-les-antennes-doivent-etre-enlevees/

 

 Les effets néfastes et destructeurs de la 5G sur la vie et l’environnement. Pour celles et ceux qui ne comprennent toujours pas…

L’activation de nanoparticules dans le corps humains via les hautes fréquences est une réalité. C’est une technologie existante et utilisable.

Pourquoi Bill Gates veut-il autant vacciner la planète entière ? Et maintenant nous apprenons qu’il veut asperger le ciel d’un étrange aérosol pour bloquer les rayons du soleil. Du moins c’est le motif de communication publique…

Les chemtrails ne sont donc pas une théorie du complot non plus.

Il est plus simple de nier en bloc que de faire de vraies recherches quotidiennes.

Ouvrez les yeux avant que le coma ne vous les referme à tout jamais. 

Voici des liens vers des ressources très précieuses :

– la web conférence récente que j’ai co-animée avec Alain Alain Corrente, expert en pollutions électromagnétiques où nous abordons des solutions concrètes pour se prémunir :
  https://cutt.ly/UtH5hgJ

– un site de référence Robin des toits :
  https://www.robindestoits.org/

– l’excellent film documentaire Ondes de choc :
  https://www.jupiter-films.com/film-ondes-de-choc-94.php

(source: LE GRAND RÉVEIL)

 

 

Rayonnements sans fil et ostéoporose

11/05/2022 (2022-05-11)

[Source : cellphonetaskforce.org]

Par Arthur Firstenberg

J’ai été étonné par le nombre de personnes qui m’ont contacté après m’être cassé le bras pour me dire qu’elles s’étaient aussi cassé le leur — certaines cette année, d’autres au cours des dernières années. Je me suis demandé s’il y avait eu une augmentation significative de l’ostéoporose et des fractures osseuses dans le monde et, si oui, s’il s’agissait d’un autre effet sur la santé causé par l’utilisation des téléphones portables et leur infrastructure qui irradie nos os et le reste de notre corps.

Je me suis souvenu avoir lu des faits fascinants sur les os dans le livre révolutionnaire de 1985, The Body Electric [Le corps électrique], écrit par le chirurgien orthopédique Robert O. Becker. Il a découvert que les os sont des semi-conducteurs et qu’ils doivent leurs propriétés électriques au fait d’être dopés avec de minuscules quantités de cuivre. Les atomes de cuivre, a-t-il découvert, se lient électriquement aux cristaux d’apatite et aux fibres de collagène — les deux principaux composants de l’os — et les maintiennent ensemble, « un peu comme des chevilles en bois fixent les pièces d’un meuble ancien les unes aux autres ».

« L’ostéoporose survient lorsque le cuivre est éliminé des os d’une manière ou d’une autre. Cela pourrait se produire non seulement par des processus chimiques/métaboliques, mais aussi par un changement de la force de liaison électromagnétique, permettant aux chevilles de “tomber”. Il est possible que cela résulte d’un changement des champs électriques globaux dans tout le corps ou d’un changement de ceux qui entourent le corps dans l’environnement. »

Becker

Je me suis également souvenu, à partir de l’ancienne littérature de l’Union soviétique, résumée dans mon livre de 1997, Microwaving Our Planet, que le rayonnement de radiofréquence redistribue les métaux dans tout le corps.

Avec ces faits à l’esprit, j’ai recherché dans la littérature médicale mondiale des études sur l’incidence de l’ostéoporose et des fractures, et les preuves semblent assez concluantes :

1)- Il y a eu une énorme augmentation de l’incidence de l’ostéoporose et des fractures osseuses de tous types dans le monde entier chez les enfants et les adultes depuis 1950 environ ;

2)- l’incidence de ces deux phénomènes continue d’augmenter dans le monde entier ;

3)- la plupart des études publiées au cours des deux dernières décennies ont montré que l’ostéoporose chez les enfants est corrélée au temps passé quotidiennement à regarder des écrans ;

4)- les taux d’ostéoporose ne sont pas corrélés au temps que les enfants passent assis mais sans regarder d’écrans ;

5)- et ces tendances sont indépendantes de la quantité d’exercice physique que les gens font.

Les auteurs de ces études ont été incapables d’expliquer leurs résultats, mais ils s’expliquent facilement si l’on se souvient des propriétés électriques des os et des effets que les écrans de téléphones portables et d’ordinateurs, qui émettent tous des rayonnements, sont susceptibles d’avoir sur les os et sur les atomes de cuivre qu’ils contiennent – et que l’exposition aux rayonnements de la radio, de la télévision, des radars et (plus récemment) des antennes des tours de téléphonie mobile a considérablement augmenté depuis la Seconde Guerre mondiale.

Voici un échantillon des études que j’ai recueillies :
 
1) – Louis V. Avioli a passé en revue la littérature [médicale] mondiale en 1991. Il a constaté qu’au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, les taux d’ostéoporose et de fractures avaient augmenté de façon spectaculaire aux États-Unis, au Canada, en Norvège, en Suède, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Belgique, en Australie et ailleurs. Le taux d’incidence des fractures de la hanche aux États-Unis a augmenté d’environ 40 % par décennie.

2) – M.L. Grundill et M.C. Burger, en 2021, ont constaté que le taux d’incidence des fractures de la hanche dans une population d’Afrique du Sud avait plus que doublé chez les hommes et presque sextuplé chez les femmes par rapport à ce qui avait été signalé en 1968.

3) – Emmanuel K. Dretakis et al. ont constaté que le nombre annuel de fractures de la hanche en Crète avait augmenté de 21 % en seulement quatre ans, de 1982 à 1986, alors que la population de plus de 50 ans était restée la même.

4) – Hiroshi Koga et al. ont examiné les dossiers d’enfants âgés de 6 à 14 ans à Niigata, au Japon. Le taux d’incidence de toutes les fractures a plus que doublé du début des années 1980 au début des années 2000, tant chez les filles que chez les garçons, et a presque triplé chez les filles du premier cycle du secondaire.

5) – P. Lüthje et al. ont constaté que le taux d’incidence des fractures de la hanche dans toute la Finlande a quadruplé entre 1968 et 1988.

6) – En 2012, Ambrish Mithal et Parjeet Kaur ont constaté que le taux de fracture de la hanche avait été multiplié par deux ou trois dans toute l’Asie au cours des 30 années précédentes.

7) – Hiroshi Hagino et al. ont constaté que les taux de fracture de la hanche dans la préfecture de Tottori, au Japon, avaient augmenté de près de 40 % entre 1986 et 1992, et de plus de 60 % chez les hommes et d’environ 50 % chez les femmes entre 1986 et 2001. L’augmentation des taux de fracture s’est produite non seulement chez les personnes âgées, mais aussi chez les personnes âgées de 30 et 40 ans.

8) – En 1989, Karl J. Obrant et al. ont analysé les tendances en matière de fractures à Malmö, en Suède, où toutes les radiographies ont été conservées depuis le début du XXe siècle. Ils ont constaté que le nombre annuel de fractures dans cette ville avait été multiplié par sept entre 1951 et 1985, et que le taux d’incidence des fractures chez les enfants avait doublé entre 1950 et 1979.  »Certains signes indiquent une détérioration de la qualité du squelette dans les générations successives », ont écrit les auteurs.  »Pour un traumatisme identique ou même diminué, nous subissons aujourd’hui des fractures plus graves et plus comminutives qu’auparavant ». Cette augmentation n’avait rien à voir avec l’évolution des niveaux d’œstrogènes, car les taux de fractures avaient encore plus augmenté chez les hommes que chez les femmes. La consommation quotidienne de calcium et de vitamine D avait augmenté pendant cette période. Mais l’incidence des fractures de la hanche était plus élevée dans les villes que dans les milieux ruraux où, nous le savons, il y avait moins de rayonnement.

9) – Haiyu Shao et al, en 2015, en examinant les heures par jour passées à jouer à des jeux vidéo par des adolescents chinois, ont constaté que les adolescents qui passaient plus de temps à jouer à des jeux vidéo étaient plus susceptibles d’avoir une densité de masse osseuse plus faible dans les jambes, le tronc, le bassin, la colonne vertébrale et le corps entier.
 
10) – Anne Winther et ses collaborateurs, qui ont étudié des jeunes de 15 à 18 ans à Tromsø, en Norvège, en 2010-2011, ont constaté qu’un temps d’écran plus long était associé à une densité de masse osseuse plus faible chez les garçons et les filles, indépendamment de la quantité d’activité physique quotidienne, de l’apport en calcium, de la vitamine D, de la consommation d’alcool, des habitudes tabagiques, de la taille ou du poids.
 
11) – Sébastien Chastin, qui a examiné des jeunes âgés de 8 à 22 ans aux États-Unis en 2005-2006, a constaté que la position assise devant un écran était associée à une densité de masse osseuse plus faible au niveau des hanches et de la colonne vertébrale. La position assise sans écran n’était pas associée à une plus faible densité de la masse osseuse.
 
12) – Natalie Lundin et al. ont constaté que les taux d’incidence annuels des fractures du bassin et de la hanche en Suède ont augmenté de 25 % entre 2001 et 2016, et que l’augmentation des taux d’incidence a été observée dans tous les groupes d’âge.
 
13) – Daniel Jerrhag et al. ont constaté que le taux d’incidence des fractures de l’avant-bras en Suède était 23 % plus élevé en 2010 qu’en 1999, et que l’augmentation était plus importante chez les hommes et les femmes âgés de 17 à 64 ans que chez les personnes âgées.
 
14) – Michiel Herteleer et al. ont constaté que le taux d’incidence des fractures du bassin et de la hanche en Belgique a doublé entre 1988 et 2006, et a encore augmenté de 26 % en 2018.
 
15) – Neeraj M. Patel a constaté que le taux d’incidence annuel des fractures chez les enfants âgés de 6 à 18 ans dans l’État de New York a presque quadruplé entre 2006 et 2015.

https://nouveau-monde.ca/rayonnements-sans-fil-et-osteoporose/

 

 


5G = Très Grave Danger ! 11 Exemples à l’appui, pistes de protection et de prévention + Vidéos – Eveil Homme

Bonjour, je vous propose cet article sur la 5G, la nouvelle norme de communication mobiles qui se situe jusqu’à la bande des ondes millimétriques et gigahertz (très haute fréquence: 1 GHz = (10 puissance 9) Hz soit 1 000 000 000 ou 1 milliard de Hertz) et qui est très dangereuse pour la santé. De très nombreuses études présentent ses très nombreux danger, que ce soit pour le cœur, le cerveau, les yeux, l’ADN et plus encore.

En préambule, voici cette vidéo calée sur le sujet, qui si elle peut sembler inquiétante nous parait malheureusement simplement réaliste.

Vidéo d’Alcyone Pléiades calée sur le sujet des ondes électro-magnétiques (jusqu’à la 38ème minute environ):

Arthur Firstenberg (journaliste américain) : Les plans du réseau 5G menacent de provoquer des dommages irréversibles sur les êtres humains et des dommages permanents sur tous les écosystèmes de la Terre… quand le corps est exposé à ces rayonnements électromagnétiques extrêmement court (5G), les charges en mouvement se transforment en petites antennes qui font que ce champ électromagnétique soit ré-irradié et il peut alors pénétrer plus profondément dans notre corps. Malgré le déni généralisé, les preuves montrant que la radiation de radiofréquence (RF) est nuisible à la vie, sont déjà écrasantes. Le cumul de preuves cliniques concernant des êtres humains malades et blessés, les preuves expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes organiques ainsi qu’à une vaste variété de plantes et d’animaux, et les preuves épidémiologiques signalant que les principales maladies de la civilisation moderne – le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont causées dans une grande mesure par la pollution électromagnétique, constituent déjà une base de données de plus de 10 000 études révisées.

A présent, voici la traduction d’un rapport trouvé sur le site de la Commission Fédérale des Communications de Washington (organisation officielle USA).

Les dangers de la 5G – 11 raisons de s’inquiéter

Les États-Unis sont actuellement à la pointe du progrès en matière de 5G. Lors de la conférence de presse de juin 2016, Tom Wheeler, directeur de la Federal ommunications Commission (FCC), a annoncé l’ouverture des marchés à spectre faible, moyen et élevé. Il n’y a eu aucune mention des effets sur la santé. Mais les dangers sont réels.

Des milliers d’études établissent un lien entre l’exposition aux radiofréquences sans fil de faible intensité et une longue liste d’effets biologiques néfastes, notamment :

  • Rupture de brins d’ADN simples et doubles
  • dommage oxydatif
  • perturbation du métabolisme cellulaire
  • perméabilité accrue de la barrière hémato-encéphalique
  • réduction de mélatonine
  • perturbation du métabolisme du glucose dans le cerveau
  • génération de protéines de stress

N’oublions pas non plus qu’en 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences parmi les substances cancérogènes 2B possibles.

 

Plus récemment, le Programme national de toxicologie, doté d’un budget de 25 millions de dollars, a conclu que les radiofréquences du type actuellement utilisé par les téléphones cellulaires peuvent causer le cancer.

Mais où se situe la 5G dans tout cela ? Étant donné que la 5G est réglée pour utiliser les fréquences au-dessus et au-dessous des bandes de fréquences existantes, la 5G se situe au milieu de tout cela. Mais la tendance (elle varie d’un pays à l’autre) est au 5G d’utiliser les bandes de fréquences supérieures. Ce qui lui apporte des préoccupations particulières.

5G danger

Voici mon examen des études réalisées à ce jour – 11 raisons de s’inquiéter.

#1 – UNE SOUPE PLUS DENSE D’ÉLECTROSMOG (brouillard électromagnétique)

Nous allons être bombardés par des fréquences très élevées à des intensités basses et de courte portée, ce qui va créer une soupe encore plus dense et compliquée d’électrosmog – comme le montre ce diagramme.

Pour travailler avec les MWW (fréquences millimétriques)  de plus grande portée en 5G, les antennes nécessaires sont plus petites. Certains experts parlent d’aussi petits que 3 mm sur 3 mm. L’intensité faible est pour l’efficacité et pour faire face à la perturbation du signal des obstacles naturels et anthropiques.

#2 – EFFETS SUR LA PEAU

La plus grande préoccupation est de savoir comment ces nouvelles longueurs d’onde affecteront la peau. Le corps humain a entre deux et quatre millions de canaux sudoripares. Le Dr Ben-Ishai, de l’Université hébraïque d’Israël, explique que nos conduits sudoripares agissent comme « un réseau d’antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’onde », ce qui signifie que nous devenons plus conductrices.

Une récente étude new-yorkaise qui a expérimenté des ondes de 60GHz indique que  » les analyses de profondeur de pénétration montrent que plus de 90% de la puissance transmise est absorbée dans l’épiderme et la couche dermique « .

Les effets des MMW (fréquences millimétriques) étudiés par le Dr Yael Stein, de l’Université hébraïque, causeraient également des douleurs physiques chez l’homme, car nos nocicepteurs s’enflamment pour reconnaître que la vague est un stimuli nuisible. Nous examinons donc les possibilités de nombreuses maladies de la peau et du cancer, ainsi que les douleurs physiques sur notre peau.

5G danger
Fréquence 5G : GHz= Gigahertz soit Milliard de Hertz (cycles par seconde) ; MHz= Mégahertz soit Millions de Hertz ; Coverage Layer = Couverture ; Capacity layer = Capacité ; High Throughput layer (mast mast and also very locally in dense user locations: Couche à haut débit (mât à mât et aussi très localement dans les endroits denses d’utilisateurs)

#3 – EFFETS SUR LES YEUX

Une étude réalisée en 1994 a révélé qu’un faible niveau de rayonnement micro-ondes millimétrique produisait une opacité des lentilles chez le rat, ce qui est liés à la production de cataractes.

Une expérience menée par l’Institut de recherche médicale de l‘Université de médecine de Kanazawa a révélé que les antennes à ondes millimétriques de 60 GHz « peuvent causer des lésions thermiques de différents types de niveaux. Les effets thermiques induits par les ondes millimétriques peuvent apparemment pénétrer sous la surface de l’œil. »

Une étude chinoise de 2003 a également trouvé des dommages aux cellules épithéliales du cristallin de lapins après 8 heures d’exposition aux rayonnements micro-ondes et une étude réalisée en 2009 par le Collège des médecins et chirurgiens du Pakistan concluent que les EMF (fréquences électro-magnétiques) émis par un téléphone mobile provoquent un dérèglement de la différenciation rétinienne des embryons de poulet.

#4 – EFFETS SUR LE CŒUR

Une étude russe de 1992 a montré que les fréquences dans la gamme 53-78 GHz (celles que 5G propose d’utiliser) a eu une incidence sur la variabilité de la fréquence cardiaque (un indicateur de stress) chez le rat. Une autre étude russe sur les grenouilles qui ont la peau de peau a été exposé à des MMF (fréquences millimétriques) et a constaté des changements de la fréquence cardiaque (arythmies).

#5 – EFFETS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Une étude russe de 2002 a examiné les effets de l’exposition aux micro-ondes 42GHz sur le sang de sujets sains. des souris. Il a été conclu que  » l’exposition de l’ensemble du corps de souris saines à des EHF EMR (fréquence électromagnétiques) de faible intensité à faible intensité a une valeur d’effet profond sur les indices d’immunité non spécifique « .

#6 – EFFETS SUR LES TAUX DE CROISSANCE CELLULAIRE

En 2016, une étude arménienne a observé une faible intensité de MMF (fréquences millimétriques), reflétant l’environnement futur provoqué par 5G. Leur étude menée sur les E. coli et d’autres bactéries a révélé que les vagues avaient freiné leur croissance à mesure qu’elles se développaient, ainsi que le « changement des propriétés et de l’activité » des cellules. Le problème, c’est qu’il ferait la même chose pour les cellules humaines .

#7 – EFFETS SUR LA RÉSISTANCE DES BACTÉRIES

La même étude arménienne a également suggéré que les effets des MMF (fréquences millimétriques) sont principalement sur l’eau, le plasma cellulaire. et le génome aussi. Ils avaient découvert que l’interaction de MMF (fréquences millimétriques) avec les bactéries modifiait leur sensibilité à la « différents produits chimiques biologiquement actifs, y compris les antibiotiques. » Plus précisément, la combinaison de MMF (fréquences millimétriques) et de ont montré qu’elle pouvait entraîner une résistance aux antibiotiques chez les bactéries.

Cette découverte révolutionnaire pourrait avoir un effet considérable sur la santé des êtres humains, car la largeur de bande se situe à l’échelle nationale. Ce qui nous préoccupe, c’est que nous subissons une résistance plus faible aux bactéries à mesure que nos cellules deviennent plus vulnérables – et nous devenons plus vulnérables.

#8 – EFFETS SUR LA SANTÉ DES PLANTES

5G danger

L’une des caractéristiques de la 5G est que les MMF (fréquences millimétriques) sont particulièrement susceptibles d’être absorbés par les plantes et la pluie. Les humains et les animaux consomment les plantes comme source de nourriture. Les effets des MMF (fréquences millimétriquessur les plantes pourraient nous laisser avec des aliments qui ne sont pas sécuritaires à consommer.

Pensez aux OGM (Organisme Génétiquement Modifié) sous stéroïdes. L’eau qui tombe du ciel sur ces plantes sera également irradiée. A 2010 sur les semis de peuplier faux-tremble a montré que l’exposition aux radiofréquences a entraîné des symptômes de nécrose des feuilles.

Une autre étude arménienne a révélé que les MWW (fréquences millimétriques) de faible intensité  » invoquent des changements du spectre isoenzymatique de la peroxydase des pousses de blé « . La peroxydase est une protéine de stress présente dans les plantes. Tout porte à croire que le 5G sera particulièrement nocif pour les plantes – peut-être plus que pour l’homme.

#9 – EFFETS SUR L’ATMOSPHÈRE ET ÉPUISEMENT DES COMBUSTIBLES FOSSILES

La mise en œuvre du réseau mondial sans fil 5G nécessite le lancement de fusées pour déployer des satellites 5G. Ces satellites ont une courte durée de vie qui nécessiterait beaucoup plus de déploiement que ce que nous voyons actuellement.

Un nouveau type de moteur-fusée à hydrocarbures destiné à propulser une flotte de fusées suborbitales émettrait du carbone noir qui  » pourrait causer des changements potentiellement significatifs dans la circulation atmosphérique mondiale et dans la distribution de l’ozone et de la température « , selon une étude californienne de 2010.

Les gaz d’échappement des fusées à l’état solide contiennent du chlore qui détruit également l’ozone. On pense que les effets sur l’ozone sont pires que l’exposition actuelle aux CFC.

On dit que le « Projet Loon » de Google amène Internet dans les zones rurales et difficiles d’accès en utilisant des ballons d’hélium. Mais ces ballons n’ont qu’une durée de vie de 10 mois. Nous voyons beaucoup d’hélium utilisé ici, plus que ce que nous pourrions avoir sur Terre ?

#10 – PERTURBATION DE L’ÉCOSYSTÈME NATUREL

Depuis l’an 2000, on a signalé des cas d’oiseaux abandonnant leur nid, ainsi que des problèmes de santé comme « la détérioration du plumage, des problèmes de locomotion, une réduction de la survie et de la mort », explique le chercheur Alfonso Balmori. Les espèces d’oiseaux qui sont touchées par ces faibles niveaux de rayonnement micro-ondes non ionisant sont, entre autres, le bruant domestique, la tourterelle des rochers, la cigogne blanche, la tourterelle à collier et la pie.

Mais il n’y a pas que les oiseaux. Le déclin de la population d’abeilles serait également lié à ce rayonnement électromagnétique non ionisant. Elle réduit la capacité de ponte de la reine, ce qui entraîne une diminution de la force de la colonie.

#11 – LA PLUPART DES ÉTUDES DE 5G SONT MAL DIRIGÉES

La 5G utilisera des ondes millimétriques pulsées pour transmettre l’information. Mais comme le souligne le Dr Joel Moskowitz, la plupart des études 5G sont trompeuses parce qu’elles ne pulsent pas les ondes. C’est important parce que la recherche sur les micro-ondes nous montre déjà comment les ondes pulsées ont des effets biologiques plus profonds sur notre corps que les ondes non pulsées. Des études antérieures, par exemple, ont montré comment la fréquence d’ondes pulsées conduisait à la toxicité génétique et à la rupture des brins d’ADN.

CE QUE DISENT LES EXPERTS

Voici ce que les experts disent à propos de la 5G :

« En plus de la 5G, il y a une autre chose qui s’en vient – l’Internet des Objets. Si l’on considère l’ensemble, le niveau de rayonnement va augmenter énormément et pourtant l’industrie est très enthousiaste à ce sujet…. ils prévoient que les affaires 5G/IoT seront un business d’affaires de 7 Milliards de dollars. »

Girish Kumar, professeur au département de génie électrique de l’IIT Bombay

« La nouvelle technologie sans fil 5G fait appel à des ondes millimétriques (fréquences extrêmement élevées) produisant des photons d’une énergie beaucoup plus grande que même la 4G et le WiFi. Permettre l’utilisation de cette technologie sans prouver sa sécurité est téméraire à l’extrême, car les ondes millimétriques sont connues pour avoir un effet profond sur toutes les parties du corps humain. »

Trevor Marshall, directeur, Autoimmunity Research Foundation, Californie

« Le projet de nous projeter depuis l’espace des rayonnements milli-ondes 5G hautement pénétrants doit sûrement être l’une des plus grandes folies que l’humanité ait jamais imaginées. Il n’y aura nulle part où vivre en sécurité. »

Alga Sheean, ancienne employée de l’OMS et auteure de ‘No Safe Place’.





La 5G fait chauffer les antennes des insectes

 Les ondes plus puissantes de la téléphonie mobile ont une influence sur le métabolisme fragile des insectes.

 

Des études ont montré que les fréquences utilisées par la 5G font grimper la température corporelle des insectes. Ce phénomène n'avait pas été observé avec la 4G ou le Wifi.

 

Quel est le point commun entre les insectes et la 5G ? Tous les deux ont besoin d'antennes. Les premiers comme organe de l'odorat. La seconde pour se propager d'un endroit à l'autre, de manière incolore et inodore, mais pas inoffensive.

Selon le dernier magazine de Pro Natura, les insectes sont en effet sensibles aux ondes de la 5G : «Une étude récente a montré que les insectes exposés au rayonnement 5G ont une augmentation de leur température corporelle.»

 

L'organisation mène une intense campagne pour la sauvegarde des insectes. «Ensemble contre la disparition des insectes!», de son nom. Nombreux sont les dangers qui menacent les petites bêtes: agriculture intensive, pesticides, disparition des habitats naturels, pollution lumineuse et dorénavant l'augmentation du rayonnement de la 5G.

De 6 GHz à 120 GHz

L'étude, datant de 2018, est publiée sur le site «Scientific Reports». Les auteurs partent du constat que les insectes sont continuellement exposés à des champs électromagnétiques de radiofréquence (RF) et ce à différents niveaux. La gamme de fréquences utilisée pour les systèmes de télécommunication sans fil passera bientôt de moins de 6 GHz (utilisées pour la 2G, 3G, 4G et le Wifi) à des fréquences allant jusqu'à 120 GHz (5 G).

La fièvre pour les insectes

Pour les scientifiques, les gammes de fréquences de 6 GHz n'ont pas eu d'incidence sur la santé des insectes. Par contre, à partir de 10 GHz et au-delà, l'absorption des ondes provoque une hausse de la température chez les individus observés. Autrement dit, les insectes développent une sorte de fièvre qui affecte leur comportement, leur physiologie et leur morphologie.

«Demande de bande passante»

Les auteurs de cette étude estiment que la prudence doit donc être de mise, car les opérateurs téléphoniques ne vont pas en rester à la 5G: «En raison d'une demande accrue en bande passante, on s'attend généralement à ce que la prochaine génération de fréquences de télécommunication fonctionne à des longueurs d'ondes millimétriques de 30 à 300 GHz.»

En conclusion, Pro Natura demande à ce que les Chambres fédérales «ne cèdent pas à la pression du lobby des télécommunications et de ne pas abaisser les valeurs limites de rayonnement.»

https://echelledejacob.blogspot.com/2023/01/la-5g-fait-chauffer-les-antennes-des.html

 

https://nouveau-monde.ca/5g-les-verites-qui-derangent-sur-la-technologie-sans-fil/

Par : Carol Bedrosian

Publié le 24 août 2021 sur
https://www.spiritofchange.org/5g-the-inconvenient-truths-about-wireless-technology/

Bien que j’aie partagé des articles et des rapports pendant plusieurs années dans Spirit of Change sur les dangers de la technologie 5G, des compteurs intelligents et des téléphones cellulaires, je dois admettre que j’ai également entretenu ma part de scepticisme à ce sujet. Comment les téléphones portables et la mobilité sans fil peuvent-ils être une mauvaise chose ? Cependant, je ressens une profonde compassion pour ceux qui souffrent manifestement d’une agression invisible et inéluctable sous la forme d’une sensibilité aux rayonnements électromagnétiques – les canaris dans la mine de charbon – car la source de leur maladie reste un mystère pour le grand public.

J’ai été choquée de découvrir, en 2017, lorsque ma fille a été opérée pour retirer une tumeur cérébrale derrière son œil/oreille droit, qu’au moins une douzaine de ces méningiomes bénins (la majorité chez de jeunes adultes) étaient retirés chaque semaine dans ce seul hôpital ! Les tumeurs cérébrales n’étaient-elles pas autrefois un diagnostic rare ?

Les rapports selon lesquels les cellulaires provoquent le cancer du cerveau circulent depuis l’apparition des téléphones portables, et avec eux les démentis. La technologie sans fil a apporté une commodité, une communication et une mobilité inégalées dans nos vies. Personne ne veut y renoncer.

En même temps, sa présence dominante a émoussé notre conscience des personnes, des lieux et des choses qui dévoilent le côté sombre de ces appareils. Comme nous le découvrons aujourd’hui, le rayonnement électromagnétique émis par la technologie sans fil nuit à notre santé mentale et physique. Après tout, la connectivité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 n’est peut-être pas si saine pour les humains, même si le déploiement de la 5G, dont on fait grand cas dans nos vies, est présenté comme la plus rapide, la plus claire et la meilleure super-autoroute de communication qui soit, ce qui est censé être une bonne chose, non ?

Dans les années 40, 50 ou 60, personne ne pouvait imaginer que la cigarette pouvait être mauvaise pour la santé. Les médecins fumaient, les dentistes fumaient, tout le monde fumait ! Ou dans les années 70 que le plomb dans les conduites d’eau, la peinture et l’essence pouvait être dangereux. Mais ils l’étaient. Les gens ont d’abord dû s’informer sur ces problèmes, puis choisir de nouveaux comportements.

C’est exactement ce type de moment décisif qui se présente à nous en ce qui concerne l’utilisation de la technologie sans fil dans nos vies. Devons-nous nous lancer à corps perdu dans la commodité qu’un avenir entièrement connecté peut nous offrir ou y a-t-il des vérités dérangeantes sur la 5G et la technologie sans fil que nous devons d’abord connaître ?

Cecelia (Cece) Doucette a passé huit ans à collecter des fonds pour introduire la technologie sans fil dans des écoles. Puis elle a appris qu’elle était nocive, a enquêté sur la science financée par l’industrie et a aidé les écoles de ses enfants du district scolaire d’Ashland, dans le Massachusetts, à devenir les premières du pays à prendre des mesures de précaution avec la technologie sans fil, en 2015.

Depuis lors, Cece a éduqué, contribué à légiférer et plaidé sans relâche pour mettre en lumière les dangers de la technologie sans fil en exposant les milliers d’études ignorées, les témoignages d’experts et les voix de ceux qui souffrent d’électrohypersensibilité (EHS). Elle a créé l’association Massachusetts for Safe Technology pour rassembler les communautés sur cette question vitale et travaille avec les écoles, les communautés, les municipalités et les corps législatifs pour aborder la question du rayonnement sans fil et de la santé publique.

Elle est également directrice des services éducatifs de l’organisation internationale à but non lucratif Wireless Education, qui propose des programmes de formation en ligne abordables de 30 minutes destinés spécifiquement aux écoles et aux familles, ainsi qu’une formation à la sécurité en entreprise. On a pu la voir sur Genius of WellnessBoston25 News, PBSO’Dwyer’s, EMF Warriors, ainsi que dans les films Generation Zapped et Wi-Fi Refugees.

Alliant ses compétences d’experte en rédaction technique à un dévouement passionné pour motiver les autres, Cece a réussi à mobiliser un mouvement de sensibilisation aux champs électromagnétiques (CEM) dans le discours public et dans les législatures de la Nouvelle-Angleterre. Comme pour le plomb, l’amiante, les cigarettes et les gras trans, nous avons encore le temps de protéger la santé publique, mais seulement si nous identifions dès maintenant la technologie sans fil comme un problème et prenons des mesures pour y remédier.

CAROL BEDROSIAN : Que sont les CEM de RF ? Qu’est-ce que la 5G ?

CECE DOUCETTE : En termes simples, ce sont les champs électromagnétiques de radiofréquence, c’est-à-dire le rayonnement qui émane de tous les appareils de communication sans fil. Certains trouvent qu’il est plus facile d’en parler en termes de rayonnement micro-ondes, ce qui est le cas. Bien que cela peut être surprenant pour ceux qui découvrent ce sujet, lorsque nous regardons ce que l’on appelle le spectre électromagnétique, qui nous montre les ondes et les longueurs d’onde qui transportent nos données dans les deux sens, toute cette technologie sans fil appartient au segment des micro-ondes du spectre électromagnétique. Sans être plus technique que nécessaire, cela montre simplement la vitesse et la longueur des ondes qui nous arrivent. À mesure que l’on monte dans la gamme de la 5G, qui signifie simplement technologie cellulaire de cinquième génération, ces longueurs d’ondes deviennent de plus en plus courtes, de sorte qu’elles nous arrivent sous forme d’impulsions de plus en plus rapides. Ce sont ces impulsions, ou modulations, qui, selon la science, sont vraiment biologiquement destructives.

CAROL BEDROSIAN : De quel genre de science parlez-vous ?

CECE DOUCETTE : Eh bien, peu de gens le savent, mais il y a littéralement des milliers d’études scientifiques publiées et évaluées par des pairs qui montrent un grand danger biologique. Je pense que si nous n’en entendons pas parler, c’est parce qu’il y avait autrefois une cinquantaine de grands médias aux États-Unis, mais que ces dernières années, de nombreuses sources pour les journalistes d’investigation ont été rachetées par les entreprises qui font la promotion de ces produits et infrastructures sans fil toxiques. Nous n’avons donc plus de véritable journalisme d’investigation sur cette question, car nos journalistes et les dirigeants de leurs réseaux ne peuvent pas se permettre de mordre la main qui les nourrit. Mais quand j’ai fouillé un peu, j’ai été complètement stupéfaite de trouver littéralement des milliers d’études évaluées par des pairs qui relient l’impulsion constante de ces rayonnements à des effets à long terme tels que les cancers et les dommages à l’ADN, cette feuille de route pour faire pousser n’importe quoi, des humains aux plantes, aux animaux. Cela ne concerne pas seulement nous, mais toutes les cellules vivantes de notre monde.

La neuropédiatre Dre Martha Herbert, qui a fondé le programme pour l’autisme à l’hôpital général du Massachusetts, a identifié d’énormes corrélations entre ce que nous savons scientifiquement se produire avec cette exposition aux micro-ondes et ce qu’elle voit chez les enfants autistes et les familles dont elle s’occupe. Le TDAH est lié à cela, et nous savons scientifiquement que les rayonnements électromagnétiques sont à la fois neurotoxiques et immunosuppresseurs. Alors que nous vivons maintenant à l’ère de la pandémie de COVID-19, il ne s’agit pas seulement de ce virus. Il s’agit de faire tout ce que nous pouvons en tant qu’individus pour renforcer notre propre système immunitaire et éliminer le rayonnement sans fil.

L’un des impacts à long terme qui a vraiment attiré mon attention, lorsque j’ai commencé à enquêter sur ce sujet vers 2012/2013, c’est lorsque j’ai commencé à lire les études sur la science de la reproduction. Ils ont pris du sperme humain mâle et l’ont exposé à un ordinateur portable avec les antennes allumées, et cela a changé l’ADN. Cela a ralenti la motilité, et cela a causé beaucoup moins de spermatozoïdes viables avec seulement quatre heures d’exposition sans fil. Et nous venions juste de donner à notre plus jeune fille un ordinateur portable pour aller à l’école secondaire. Bien sûr, où l’utilisait-elle, mais juste au-dessus de ses organes reproducteurs. (Voir ces études sur les risques durant la grossesse.)

C’est ce jour-là que j’ai trouvé ma voix et que j’ai commencé à parler à mes écoles. Les effets à long terme mis à part, la science montre également que de nombreuses personnes souffrent actuellement des symptômes du syndrome des micro-ondes, mais qu’elles ne pensent jamais à se demander si cela est lié à l’exposition à leur technologie sans fil. Cette maladie des micro-ondes est également appelée sensibilité électromagnétique ou l’EHS. Pour ceux qui pensent que tout cela est peut-être psychologique, notre propre gouvernement reconnaît déjà les sensibilités électriques par le biais de l’Americans With Disabilities Act, bien qu’il n’offre que peu de protection.

Parmi les symptômes que les gens ressentent en ce moment, parmi les plus importants concernent le sommeil. L’insomnie, les cauchemars, les terreurs nocturnes – rappelez-vous, il s’agit d’une neurotoxine. La science indique que cela affecte notre sommeil aux petites heures de l’obscurité. La glande pinéale dans le cerveau est censée libérer la mélatonine, qui régule notre sommeil. Elle aide également à évacuer les toxines de la journée hors de notre corps, par la circulation sanguine. Ce que la science nous montre, c’est que cette énergie lumineuse sous forme de rayonnement micro-ondes – elle est invisible – continue de pulser toute la nuit, et notre cerveau le perçoit. Le cerveau pense que les lumières sont allumées et qu’il n’y a pas d’obscurité jusqu’au petit matin, alors le cerveau ne libère pas la mélatonine de la glande pinéale. Il y a alors tout un effet en aval qui commence à se produire lorsque nous ne dormons pas bien.

L’une des autres choses que la science a indiquées comme mécanisme de nuisance est ce qu’on appelle l’effet Rouleaux. Je me souviens que lorsque j’étais enfant, j’adorais manger des bonbons appelés Rolos – ces petits chocolats au caramel qui sont empilés les uns sur les autres dans une pochette. Eh bien, c’est un peu ce qui se passe avec notre sang. Chez certaines personnes, lorsqu’elles sont exposées à ces rayonnements de radiofréquence et que l’on observe leur sang au microscope, les globules rouges qui sont censés flotter librement et oxygéner tous nos systèmes biologiques commencent à s’aimanter et à s’agglutiner comme une rangée de Rolos. Une fois que toute cette chaîne de collage s’est mise en place, les globules rouges ne peuvent plus atteindre les endroits qu’ils doivent oxygéner correctement. Il n’est pas étonnant que tant de gens aient des maux de tête, des saignements de nez, des nausées, des vertiges et de l’anxiété.

Un autre effet que nous voyons est dans un cadre médical contrôlé. Nous savons que nous pouvons utiliser cette technologie de rayonnement par radiofréquence d’une manière vraiment positive pour stimuler les cellules souches, pour stimuler la croissance des cellules osseuses. Mais dans le contexte actuel d’omniprésence de l’électrosmog dans notre société, nous n’avons aucun contrôle, nous n’avons aucun répit, à moins que nous ne sachions comment évaluer avec discernement les expositions dans notre environnement et supprimer ou réduire ces expositions. Cela permet à notre corps de faire une pause, en particulier pendant les heures de sommeil ; sinon, nous n’avons jamais la possibilité de récupérer et de réparer certains de ces symptômes – les maux de tête, l’insomnie, les saignements de nez, les nausées, les vertiges.

Le Dr Pal Pacher et certains de ses collègues ont réalisé des études qui montrent que nous avons des membranes dans notre corps, y compris dans notre cerveau, qui sont censées protéger les zones sensibles contre l’entrée des toxines lorsqu’elles sont évacuées du corps par le sang. La science montre que la barrière hémato-encéphalique est censée protéger le cerveau des toxines, mais que lorsque nous sommes exposés à ces micro-ondes à radiofréquence, elles peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique. Lorsque les toxines se déplacent dans notre sang pour sortir du corps, elles peuvent prendre un virage et aller dans les tissus sensibles de notre cerveau.

Avant même la pandémie, l’anxiété et la dépression atteignaient littéralement des proportions épidémiques dans notre pays, en particulier chez les enfants, rien de moins. Et qu’avons-nous fait pendant la pandémie ? Nous avons donné à chaque étudiant, chaque enfant, un appareil sans fil, sans aucune formation sur les technologies sûres. Si nous voyons ces chiffres augmenter, si nous voyons de plus en plus d’enfants souffrir d’anxiété, de dépression, d’attaques de panique et d’idées suicidaires, nous devons vraiment examiner de près ce que nous faisons à nos enfants.

En vieillissant, nos propres capacités cognitives commencent à décliner un peu. La science montre également que l’émission constante de micro-ondes entraîne des déficiences cognitives. Ainsi, à tout âge, nous devons être très prudents et opter pour une technologie sûre. Une technologie sûre, ce n’est pas sorcier. Nous l’avions il y a une dizaine d’années lorsque nous faisions passer tous nos signaux de données par des fils et des câbles.

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Ce téléphone sans fil émet des pics de densité dépassant 1 million de microwatt par mètre carré alors que l’on ne devrait pas dépaser 10 μW/m2 dans les chambres, selon les valeurs indicatives de l’Institut de baubiologie. 
https://baubiologie.fr/Valeurs-indicatives-en-baubiologie-SBM-2015-pour-les-zones-de-repos.html
https://www.robindestoits.org/L-electrosensibilite-EHS-et-SICEM_r55.html
L ELECTROSENSIBILITE
L'électrosensibilité : EHS et SICEM
EHS – Electro Hyper sensibilité ou Hypersensibilité électromagnétique – pathologie handicapante dont le développement est en accélération rapide et dont le principal contributeur est le groupe de technologies du type Téléphonie Mobile, dont font partie l’UMTS, le WIFI, le WIMAX, le BLUETOOTH, etc…

L'Electro Hyper Sensibilité (EHS) peut concerner des troubles dus à différentes sources d'exposition aux champs électromagnétiques (ampoules fluocompactes, lignes THT, ...). Les personnes EHS sont fortement gênées par les micro-ondes (hyperfréquences) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) de type téléphonie mobile (téléphone portable, antennes-relais, Wifi, sans fil DECT, Bluetooth...)

L'EHS est une pathologie reconnue et décrite par l'OMS. En Suède il s'agit d'un handicap, en Angleterre une maladie, mais le lien officiel avec les champs électromagnétiques n'est pas officiellement reconnu !

En revanche le Parlement Européen ainsi que plusieurs villes américaines et canadiennes ont reconnu la réalité physiologique de cette intolérance. C'est également le cas de nombreux médecins de part le monde.

En France, elle était encore récemment ignorée par les pouvoirs publics jusqu'à ce que l'AFSSET évoque clairement son identité. Mais le liens avec les champs électromagnétiques n'est là encore pas reconnu...

Or, de nombreuses études indépendantes et non contestées ont démontré à la fois la réalité de l'électrosensibilité et le lien physiologique et non psychologique avec l'exposition aux champs électromagnétiques. D'ailleurs, la plupart des symptômes sont observés autant sur les hommes que sur les animaux...

Chez l'homme particulièrement, on observe : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire et de la concentration, irritabilité, picotements, brûlures, douleurs musculaires et articulaires, pertes de sommeil, éruptions cutanées. Mais les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre...

Comment réduire son exposition

Cece

Chez moi, par exemple, lorsque je suis tombé sur le pot au rose, je n’avais personne à qui parler. Et je ne voulais certainement pas croire qu’il y avait quelque chose de mal avec le sans fil, alors j’ai tourné en rond pendant quelques mois pendant que je faisais des recherches scientifiques. Mais une fois que j’ai vraiment regardé ce que ces radiations nous faisaient, j’ai trouvé assez de courage pour dire : « Pas chez moi. J’ai une famille et c’est mon travail de la protéger. » L’une des premières choses que j’ai faites a été de regarder tous ces téléphones sans fil – et j’en avais probablement cinq dans toute la maison – parce que j’avais appris que c’était comme votre propre petite tour de téléphonie cellulaire privée qui émettait des pulsations 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, toute la journée, toute la nuit. Combien d’entre nous ont ces téléphones sur leur table de nuit avec la station de base qui émet des pulsations toute la nuit ? J’ai fini par les remplacer par des appareils qui se branchent directement sur le téléphone et une prise dans le mur, et vous avez alors une ligne terrestre sûre.

Ensuite, j’ai commencé à examiner notre technologie informatique à la maison. Je suis rédactrice technique et mon outil de travail est mon PC. Heureusement, il était déjà câblé, il passait par un câble Ethernet et était branché dans la prise Ethernet du mur. Et mon imprimante était déjà reliée à mon ordinateur par un autre câble. Il m’a donc suffi d’aller dans les paramètres de l’imprimante et de désactiver toutes les antennes sans fil. Ensuite, je suis descendu dans une boîte que j’avais au sous-sol, où se trouvaient mon ancien clavier et ma vieille souris, et j’ai simplement branché mon ancien clavier et ma vieille souris filaires, et j’avais alors une technologie parfaitement sûre.

À un moment donné, mon ordinateur a dû subir une mise à jour logicielle et un petit signal Wi-Fi s’est affiché sur l’écran de mon ordinateur. Je suis donc allé dans les paramètres de mon ordinateur, j’ai trouvé d’où venait ce symbole sans fil et je l’ai désactivé. C’est un processus en deux étapes. Vous devez tout rebrancher pour le câbler, puis vous devez aller dans votre appareil et désactiver ces antennes sans fil.

Pour les personnes qui repartent à zéro, la première chose à faire est de se rendre à l’endroit où se trouve leur routeur et de regarder à l’arrière de celui-ci. Vous verrez qu’il y a des prises pour les câbles Ethernet ; c’est comme ça que vous commencez. Vous achetez des câbles Ethernet. Vous aurez peut-être besoin d’en acheter un gros et long. Mon routeur se trouve au sous-sol. Avec l’aide d’un électricien, vous ferez donc passer les câbles le long des murs jusqu’aux pièces où vous utilisez la technologie, puis vous installerez une prise dans le mur. Recherchez un câble Ethernet blindé, d’une longueur égale à celle dont vous avez besoin pour atteindre vos appareils. Je dis blindé car une autre forme de champ électromagnétique est l’électricité sale [l’interférence électromagnétique de hautes fréquences transitoires]. Dans nos codes de construction, ici aux États-Unis, lorsque vous construisez un bâtiment commercial, vous devez utiliser un câble Ethernet blindé, mais dans les zones résidentielles, ils ne sont pas obligés d’utiliser des câbles blindés, ce qui est regrettable.

Le blindage signifie qu’il y a une feuille d’aluminium à l’intérieur du câble Ethernet ; la feuille d’aluminium empêche le champ électrique et le champ magnétique de votre électricité et de votre technologie de se répandre dans la pièce. Les personnes sensibles à l’électricité peuvent souvent sentir le champ électromagnétique qui se dégage des fils de leur maison. Si vous achetez un câble Internet, prenez un câble Ethernet blindé.

 

 

A VOIR AUSSI :

 https://magdahavas.com/from-zorys-archive/pick-of-the-week-1-more-than-2000-documents-prior-to-1972-on-bioeffects-of-radio-frequency-radiation/

 

Plus de 2 000 études documentaient les effets nocifs des ondes avant 1972

[Source : maisonsaine.ca]

Par Magda Havas

Bibliographie des phénomènes biologiques (‘effets’) et des manifestations cliniques attribués aux micro-ondes et aux radiofréquences.  
Glaser, Z.R. Institut de recherche médicale de la marine, 1972. MF12.54.015-004B, rapport n° 2, révisé. 106 pages.
[NOTE : ce document a été raccourci à 25 pages pour que nous puissions l’afficher ici et ne contient pas toutes les 2 311 références].

 

 

Hardwire
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Lorsque ma fille est arrivée à l’âge de partir à l’université, en deuxième année, elle a pris un appartement et je lui ai envoyé un kit qui lui permettait de câbler son appartement. Je lui ai envoyé un câble Ethernet de 15 mètres et un boîtier de commutation Ethernet. Elle a branché le long câble Ethernet au boîtier de commutation, puis deux câbles courts, tous deux blindés – un pour son téléphone portable et un pour son ordinateur portable. Vous pouvez acheter ces petits adaptateurs qui vous permettent de câbler votre téléphone portable, votre ordinateur portable, votre tablette ou tout autre appareil que vous utilisez. Je sais que ce n’est pas le colis typique que vous enverriez à votre étudiant, mais j’y ai mis aussi du chocolat.

J’ai dit : « Prends une photo et fais-moi savoir que tu l’as fait. » Elle a fait mieux que moi et a filmé depuis son salon où se trouvait le routeur. Elle m’a montré comment elle avait posé le long câble Ethernet du salon à la chambre en passant par la cuisine et le couloir. Elle m’a ensuite montré comment elle avait branché l’autre extrémité du long câble Ethernet au boîtier de commutation, puis branché les deux câbles courts pour ses appareils. Elle les a ensuite branchés à l’aide de ces petits adaptateurs. Une fois ses appareils câblés, elle s’est branchée sur son téléphone portable et son MacBook et a éteint toutes les antennes.

Quand je lui ai appris ça, elle était au secondaire et, vous savez, elle n’était pas folle d’entendre ça. Quand on a 15 ans, on veut être comme tous les autres enfants, et on ne veut certainement pas être l’enfant de la mère qui découvre que le sans fil est dangereux. Elle était un peu réticente à me suivre pendant que je comprenais tout ça. Mais nous étions là, à câbler son nouvel appartement. Après qu’elle soit allée dans ses paramètres et ait tout éteint, j’ai dit, « Ok, fais quelque chose et regarde si ça marche. » Et elle a dit, « Oh mon dieu, maman, c’est tellement plus rapide que le sans-fil! »

CAROL BEDROSIAN : Comment peut-on câbler un téléphone portable ? Cela ne signifie-t-il pas que vous ne pouvez pas vous éloigner de la prise ?

CECE DOUCETTE : C’est une excellente question, Carol, parce que l’une des choses que nous devons ajuster dans nos esprits est le facteur commodité. En ce moment, je vous parle sur une ligne terrestre. Je ne peux pas me lever et marcher dans toute la maison avec ça, alors j’ai ajusté mon comportement. Avec un téléphone portable, c’est vous qui choisissez : est-ce que je veux m’exposer à des radiations radioélectriques pour le confort de me promener avec, ou est-ce que je veux établir de nouveaux modèles de comportement où, peut-être dans mon salon, j’ai un câble Ethernet relié à l’adaptateur qui va à mon téléphone portable ?

Aujourd’hui, la plupart des activités des enfants sur leur téléphone ne consistent pas à passer des appels téléphoniques. La plupart du temps, ils se connectent à leurs amis et à leurs médias sociaux sur Internet. Et tout ce que vous pouvez faire sur Internet, vous pouvez le faire via une connexion câblée. Ce que vous pouvez également faire avec votre téléphone portable, c’est transférer vos appels vers une ligne terrestre, ou vous pouvez brancher votre téléphone directement et utiliser Internet par le biais d’un câble.

C’est libérateur de ne pas être attaché à son téléphone portable tout le temps. C’est tellement malsain pour notre système nerveux central d’être constamment à l’écoute de ce petit ping qui arrive : quelqu’un vous cherche, il veut quelque chose de vous et il le veut maintenant. Ce n’est pas une façon saine de vivre nos vies. Nous avons été dans cette lune de miel tout-WiFi-tout-le-temps que l’industrie a perpétué. Et maintenant, avec un peu d’éducation, nous pouvons dire : « Hmm, il y a des choix à faire ici. Est-ce que c’est vraiment bon pour moi d’être tout le temps sur un appareil devant un écran, ou sachant ce que je sais maintenant, est-ce que je veux commencer à reprendre ma vie en main et à contrôler ce qui est important pour moi dans ma vie, au lieu d’être tout le temps à l’écoute de cet appareil ? »

Je me rends compte que les dommages causés par les radiations sans fil sortent du champ de vision de la plupart des gens, surtout lorsque vous parlez à des professionnels comme les ingénieurs et les physiciens, même les médecins, les infirmières et les technologues. La plupart d’entre eux ont appris qu’il faut qu’un appareil échauffe vos tissus corporels pour qu’il y ait un risque biologique. C’est parce que lorsque la Commission fédérale des communications (FCC) a fixé les limites d’exposition du public aux rayonnements, elle les a fondées sur ce facteur thermique. Or, la science montre qu’il n’est pas nécessaire d’élever la température du corps pour lui nuire. Ainsi, nous avons ces limites de sécurité d’exposition aux rayonnements qui sont très élevées, et l’industrie peut continuer à produire toutes ces solutions d’infrastructure et ces appareils personnels qui émettent une quantité incroyable de ces impulsions de micro-ondes. Pourtant, la science montre que les dommages biologiques se produisent à des centaines de milliers de fois en dessous de ce que la FCC [ou Santé Canada] autorise comme étant sûr.

Un dossier fédéral a été ouvert en 2012 ou 2013, dans lequel le Government Accountability Office [Bureau de la responsabilité gouvernementale des États-Unis] a indiqué à la FCC que nous devions réévaluer nos limites d’exposition. La FCC a donc ouvert un dossier et les scientifiques, les médecins et le public qui sont tombés malades à cause de cela, ou qui ont perdu des êtres chers à cause des tumeurs cérébrales glioblastomes ou des neurinomes acoustiques ou des cancers de la thyroïde, ou qui souffrent tout simplement au jour le jour de maladies dues aux micro-ondes, ont tous apporté leur témoignage dans ce dossier, littéralement des centaines et des centaines. Ils ont laissé ce dossier ouvert pendant six ans, alors que le public était de plus en plus saturé par ces radiations micro-ondes. Et puis, à la fin de la journée, ils ont fermé leur dossier en 2019, et ont résumé que nous n’avons pas vraiment besoin de changer aucune de ces limites d’exposition aux rayonnements. Une fois que cette décision a été mise dans quelque chose appelé le registre fédéral, elle a été officiellement déposée, et les poursuites ont commencé.

Il y a un groupe incroyable de médecins et de scientifiques à l’Environmental Health Trust. Leur fondatrice, la Dre Devra Davis, est co-lauréate du prix Nobel de la paix en tant que membre du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat. Elle s’occupe du problème du sans fil depuis des années et l’a bien compris. Elle et sa directrice exécutive, Theodora Scarato, ont poursuivi la FCC. Et au même moment, l’association Children’s Health Defense de Robert F. Kennedy Jr. a également poursuivi la FCC pour avoir négligé la science. Ces deux procès ont été combinés en cour fédérale et ils ont imprimé toutes ces preuves scientifiques qui ont été données à la FCC. Il y avait 11 000 pages de témoignages qui ont été remis à trois juges fédéraux dans 27 volumes de classeurs.

Les arguments oraux ont été présentés en janvier 2021 devant ces juges. Après que les personnes poursuivant l’industrie aient présenté leurs arguments oraux, la FCC a présenté les siens. L’un des juges a indiqué qu’il était enclin à se prononcer contre la FCC. Un juge ne dit presque jamais cela pendant les arguments oraux. Il a demandé aux avocats de la FCC quelle diligence raisonnable ils avaient exercée pour arriver à la conclusion que nous n’avions pas besoin de mettre à jour les limites d’exposition du public aux radiations. La FCC a dit que la Food and Drug Administration a dit que ces limites sont bonnes. Le juge a donc demandé quelle diligence raisonnable la FDA avait exercée pour arriver à cette conclusion.

Je pense qu’elle aura du mal à trouver quoi que ce soit, car il y a vingt ans, la FDA a demandé au programme national de toxicologie des États-Unis, qui fait partie des instituts nationaux de la santé, de réaliser une étude pour déterminer si les téléphones portables étaient dangereux. Il y a vingt ans, les téléphones cellulaires utilisaient la technologie 2G et 3G, c’est-à-dire la deuxième et la troisième génération. Pendant deux décennies, ils ont mené cette étude sur des rongeurs, puis ils ont procédé à un examen par les pairs sans précédent de trois jours aux National Institutes of Health avec des experts de renommée mondiale dont la vie est consacrée à l’étude des rayonnements micro-ondes.

À l’issue de cet examen par les pairs de trois jours, le National Toxicology Program (NTP) a rédigé son rapport final, dans lequel il conclut à l’existence de preuves évidentes de tumeurs cancéreuses et de dommages à l’ADN. La preuve évidente est la plus haute des cinq catégories qu’ils peuvent attribuer à une enquête. On pourrait donc se demander si le NTP nous dit qu’il existe des preuves évidentes de tumeurs cancéreuses et de dommages à l’ADN, pourquoi il n’a pas pris cela et ne l’a pas traduit en politique publique pour protéger le public ?

Eh bien, il y a quelqu’un de nouveau à la tête de cette partie de la FDA, et c’est le Dr Jeffrey Shuren. En creusant un peu, on découvre que le Dr Shuren est marié à une femme qui est associée dans un cabinet d’avocats qui représente l’industrie du sans fil. Il y a un énorme conflit d’intérêts avec le Dr Jeffrey Shuren. Ajit Pai, qui était le président de la FCC au moment où cette étude du NTP a été publiée, était un avocat principal de Verizon.

Et son prédécesseur était Tom Wheeler. Tom Wheeler était à la tête de la Cellular Telephone Industry Association, qui a changé de nom pour s’appeler CTIA – la Wireless Association. Et avant cela, il était à la tête de l’association du câble. Dans les années 90, une femme est morte de tumeurs au cerveau, et son mari ou son oncologue est passé à l’émission « Larry King Live » pour décrire son cas unique parce que ses tumeurs se trouvaient sur le côté de son cerveau où elles s’alignaient avec les antennes de son téléphone portable au lieu de se développer quelque part au milieu du cerveau. Lorsque l’affaire a été révélée à « Larry King Live », elle est devenue un cauchemar de relations publiques pour l’industrie du sans fil. [L’affaire, Reynard v. NEC, a ensuite été rejetée en 1995 par la Cour.]

Alors, les leaders de l’industrie se sont levés et ont dit :  « C’est horrible. Nous avons les fonds nécessaires. Laissez-nous faire une étude et voir de quoi il s’agit. » Ils se sont associés à notre gouvernement et ont engagé le Dr George Carlo, qui a mis en place une équipe d’environ 200 scientifiques. Ils ont enquêté pendant deux ans, et à la fin de leur enquête, ils ont rapporté à la direction de l’industrie du sans fil que le téléphone cellulaire avait probablement tué cette femme, et que les enfants sont particulièrement vulnérables parce que leurs systèmes sont encore en développement.

Et à ce moment-là, dans les années 90, plutôt que d’invoquer le principe de précaution, qui nous amènerait à atteindre le niveau le plus bas possible pour tout type de rayonnement, ils ont enterré les conclusions du Dr Carlo. L’homme qui a commandé cette étude n’était autre que Tom Wheeler, qui est devenu des années plus tard le président de la FCC. Donc, nous avons un énorme conflit d’intérêts avec nos agences fédérales dans l’industrie. Et maintenant que l’industrie et ses sociétés mères ont racheté tous nos médias grand public, nous n’entendons plus parler des risques liés aux rayonnements sans fil. Mais il ne faut pas longtemps pour identifier les données scientifiques; elles sont facilement accessibles dès que l’on sait comment les chercher [par exemple, voir Effects categories dans la banque de données https://www.orsaa.org/orsaa-database.html].

Au cours de ce voyage dans le Massachusetts, j’ai eu le privilège d’entrer en contact avec d’autres personnes à travers l’État qui étaient également en train de comprendre cela, et qui avaient peut-être un être cher qui est tombé malade ou quelqu’un dans leur famille qui est mort de tumeurs cérébrales ou d’autres cancers qui se développent avec le temps. Nous avons donc créé une organisation sous l’égide d’un organisme à but non lucratif appelé Massachusetts for Safe Technology. Tout le monde est invité à se rendre sur le site www.ma4safetech.org et à y jeter un coup d’œil. Si vous vous inscrivez sur le site, vous recevrez des notifications lorsque des actions seront entreprises pour aider nos communautés à passer à des technologies sûres.

Au niveau de l’État, nous organisons des réunions avec le corps législatif. Nous avons 11 projets de loi qui sont directement parrainés par les législateurs cette session, et il y en a une poignée d’autres qui ont été introduits par les électeurs. Nous avons des projets de loi visant à former une commission pour réunir les bons esprits au niveau de l’État et enquêter sur cette question. Nous avons un projet de loi qui exigerait que chaque compagnie d’énergie donne aux contribuables le droit de refuser les compteurs intelligents, parce que ces compteurs qu’ils installent sur nos maisons pour l’eau, le gaz, l’électricité et maintenant l’énergie solaire, émettent des radiations dans nos maisons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Toute personne se trouvant de l’autre côté de ce mur – une femme enceinte, un bébé ou un enfant, une personne âgée ou toute personne dont la santé est compromise – est particulièrement vulnérable.

Tous les autres sont également vulnérables à cette fréquence radio. Mais sans consentement éclairé, ils remplacent ces compteurs sur nos maisons qui avaient des compteurs analogiques sûrs et en état de marche, que les releveurs de compteurs venaient relever tous les mois, pour ensuite faire notre facturation. Nous n’avons pas besoin de ces nouveaux appareils qui émettent des impulsions des milliers de fois par jour; laissons-les émettre des impulsions une fois par mois pour le relevé.

Au lieu de cela, l’industrie fait de la collecte de données. Ils récoltent nos habitudes, et maintenant ils poussent la 5G [ou cinquième génération de technologie cellulaire] et l’Internet des objets pour que chaque produit que nous ramenons à la maison soit équipé d’un émetteur de radiofréquence. Ils récoltent nos données pour capturer nos schémas d’utilisation sur nos appareils personnels privés, ce qui, pour ceux qui se soucient de la vie privée, soulève un énorme drapeau rouge. Mais pour ceux qui se soucient également de notre santé, chaque fois que vous achetez un nouveau téléviseur ou un nouvel appareil ménager, il peut contenir une antenne sans fil. Ou encore, le siège de pot pour l’apprentissage de la propreté de votre enfant, on vous encourage maintenant à y brancher un iPad, pour que votre enfant puisse s’asseoir là, s’entraîner à la propreté et jouer sur un ordinateur qui l’irradie. Si nous voulons de la technologie, nous pouvons avoir toute la technologie que nous voulons, mais elle doit être câblée et ne pas être sans fil.

Nous avons un projet de loi qui existe depuis plusieurs sessions pour que notre ministère de l’Éducation primaire et secondaire commence à protéger les enfants à l’école. Nous avons également témoigné devant le Conseil de l’éducation élémentaire et secondaire à plusieurs reprises. Un jour, je me suis assise avec le commissaire intérimaire et je lui ai demandé : « Est-ce que vous faites quelque chose pour protéger nos enfants ? » Et il a répondu, « Nous attendons les autorités supérieures. » Et j’ai dit : « En fait, j’ai rédigé des fiches d’information sur les CEM avec notre département de la santé publique au niveau de l’État en 2016, et on m’a dit qu’elles seraient diffusées au public dans trois mois. » Nous voici en 2021, cinq ans plus tard, et elles n’ont jamais vu le jour!

Le Dr Joel Moskowitz est le directeur [du Centre de santé familiale et communautaire] de l’École de santé publique de l’Université de Californie à Berkeley, et il a essayé de faire publier cette fiche d’information également. Le département de la santé publique (DSP) n’a pas voulu la lui communiquer, alors il s’est adressé au rédacteur en chef du Boston Globe, qui en a parlé. Ensuite, au lieu de publier les conseils sur les CEM basés sur les faits, le DSP a mis en place une page CEM sur le site Web de l’État sur le contrôle des radiations pointant vers de fausses informations publiées par nos agences fédérales capturées par l’industrie. Plus tôt, le Dr Moskowitz a obtenu que des avocats de Berkeley fassent du travail bénévole pour lui afin de poursuivre le Département de la santé publique de Californie pour qu’il publie une fiche d’information de santé publique similaire, écrite en 2009. Ce procès a eu lieu en décembre 2017 [et il a eu gain de cause, on peut lire cette fiche ici]. Cela aurait dû faire la une des journaux dans le monde entier – les téléphones portables présentent des risques – et si certains médias locaux en Californie ont couvert l’affaire, elle a généralement été étouffée par les grands médias d’entreprise.

CAROL BEDROSIAN : C’est plus qu’un simple risque pour la santé. Il s’agit d’un énorme changement de comportement. Pensez à l’époque où les gens ont dû arrêter de fumer. Le tabagisme faisait partie intégrante de notre culture sociale. Il a fallu beaucoup de temps lorsqu’il a été présenté comme un risque pour la santé avant qu’il ne soit finalement reconnu comme tel et interdit dans certains endroits.

CECE DOUCETTE : C’est un excellent exemple, car nous savions depuis des décennies que fumer était dangereux, et ce n’est qu’en 1964, je crois, que notre directeur des services de santé a finalement tenu une conférence de presse indiquant que nous devions prendre des précautions autour des produits du tabac. C’est une autre question de droit de choisir, mais parce que nous ne donnons pas les faits au public, le public n’a aucune idée.

CAROL BEDROSIAN : Exact. Si les gens avaient cette information, ils seraient peut-être plus motivés pour changer, parce que beaucoup de gens n’aiment pas être esclaves de leurs appareils sans fil, et voudraient reprendre le contrôle de leur vie. Il y aurait plus de motivation.

CECE DOUCETTE : Je pense que beaucoup de gens sentent que quelque chose ne va pas ici, mais comme nous n’entendons que les messages de l’industrie – plus, mieux et plus vite – nous suivons le mouvement. Mais une fois que nous avons la possibilité d’être éduqués, nous pouvons prendre en charge notre propre utilisation.

Mikko Ahonen est docteur en sciences informatiques et un expert finlandais de l’électrosmog.

J’ai eu le privilège d’entrer en contact avec de nombreux scientifiques et médecins de renommée mondiale au cours de ce voyage. En Europe, un couple m’a été présenté, Brett et Lynn West, qui ont commencé à travailler sur cette question et ont reconnu que nous ne pouvons pas régler le problème parce que les gens ne le connaissent pas. Nous avons donc créé un petit organisme à but non lucratif appelé Wireless Education avec l’un des plus grands scientifiques bioélectromagnétiques du monde, le Dr Mikko Ahonen, de Finlande. Nous avons distillé cet énorme volume de science, les risques, ce que font les autres pays et les meilleures pratiques médicales dans des cours qui peuvent être suivis en une demi-heure environ en ligne.

Nous avons un cours pour les écoles et les familles, puis un cours d’initiation à la sécurité pour les entreprises. Après avoir suivi ce petit cours et répondu à quelques questions en cours de route pour renforcer des concepts importants, vous pourrez imprimer un certificat d’achèvement. Il vous permet également d’imprimer une fiche de conseils pratique à la fin du cours, avec des rappels sur les mesures à prendre pour créer un sanctuaire de sommeil à la maison et d’autres rappels de bon sens pour passer à une technologie sûre.

La seule lumière vraiment brillante que nous ayons ici aux États-Unis est venue d’une électrice, Deb Hodgdon, du New Hampshire. Elle s’est jointe à nous pour la projection dans le Massachusetts d’un film primé intitulé Generation Zapped, dans lequel nous entendons des scientifiques et des médecins éminents, ainsi que des personnes qui sont tombées malades à cause des CEM. Deb était tellement reconnaissante de se retrouver avec d’autres personnes pour parler des CEM, car elle en était arrivée à un point où elle était presque sur son lit de mort. Elle avait consulté ses médecins, qui n’arrivaient pas à comprendre ce qui n’allait pas. Elle a payé – comme la plupart des gens finissent par le faire – des milliers de dollars de sa poche pour aller voir des spécialistes qui ne pouvaient pas comprendre d’où venaient tous ces symptômes fous, jusqu’à ce que quelqu’un reconnaisse finalement qu’elle avait des symptômes de la maladie des micro-ondes.

Elle a donc pris toutes les mesures correctives nécessaires et a éliminé les micro-ondes de son espace de vie et de travail. Puis elle a commencé à réinoculer son système et à reconstituer tous les éléments sains qui avaient été épuisés. Lorsque le représentant de son État est venu frapper à sa porte pour demander sa réélection, elle l’a invité chez elle et lui a raconté ce qu’elle avait vécu. Le représentant du New Hampshire, Patrick Abrami, est ingénieur, et les ingénieurs font partie de ces groupes à qui l’on a appris qu’il faut qu’un appareil dégage beaucoup de chaleur pour qu’il y ait des dommages. Elle a partagé avec lui les preuves scientifiques non thermiques qui montrent des dommages, et le représentant Patrick Abrami est retourné en arrière et a réellement fait une plongée en profondeur. Il a commencé à lire la littérature scientifique évaluée par des pairs, au lieu de se contenter des messages que l’industrie lui avait transmis.

Finalement, il a eu ce grand moment de surprise, comme, « Wow, qu’est-ce qu’on fait ici ? », puis il a écrit un projet de loi pour commencer à aborder cette question. Après avoir passé un après-midi à la table de ma cuisine, je l’ai aidé à faire le lien entre les points, et il est revenu en arrière et a renforcé le langage de son projet de loi avec des questions très pointues. Par exemple, pourquoi les petits caractères juridiques de nos appareils nous disent-ils de ne pas les laisser sur notre corps ? Pourquoi la Lloyd’s de Londres, Swiss RE et d’autres grands assureurs ont-ils déjà reconnu qu’il s’agissait d’un risque majeur et ont-ils inclus dans leurs polices des exclusions stipulant qu’ils ne couvriraient pas les dommages causés par les radiofréquences ou les CEM ? Et puis, pourquoi la FCC ignore-t-elle la science au niveau non-thermique ? Et pourquoi autorise-t-elle plus de radiations, cent fois plus de radiations pour notre public, que ne le font certains autres pays ? Et pourquoi personne ne regarde l’effet cumulatif de tout cela ? Qu’arrive-t-il à nos enfants lorsque nous les plaçons dans une salle de classe avec 30 appareils, qui transmettent ces radiations à tous les enfants de la salle, en plus de leurs appareils personnels, de leurs dispositifs portables, et des points d’accès sans fil au plafond ? Personne ne regarde l’effet cumulatif.

Le représentant Abrami a présenté ce projet de loi, et il m’a demandé de venir témoigner avec un certain nombre de résidents du New Hampshire, qui comprenaient cette question. Un biologiste a témoigné pour parler de l’impact environnemental que cela a sur nos oiseaux, nos abeilles et nos plantes. Le Dr Paul Heroux est venu du Canada ; il enseigne l’électromagnétisme à la faculté de médecine de l’Université McGill.

Et puis il y a Frank Clegg. C’est le président retraité de Microsoft Canada. Il a pris l’avion sur son temps et son argent, et il a témoigné. Lorsqu’il a pris sa retraite, il avait suffisamment entendu parler de l’industrie pour savoir qu’il ne fallait pas avoir de sans-fil chez lui, mais il ne comprenait pas vraiment ce que cela signifiait. Il a donc commencé à rencontrer des scientifiques et des médecins de renommée mondiale et, à son retour, il a déclaré :  » Nos limites de rayonnement au Canada et aux États-Unis, ici en Amérique du Nord, ne sont pas sûres.  » Frank Clegg a formé Canadians For Safe Technology, et il est allé au Parlement pour essayer de faire ce que nous faisons ici aux États-Unis, c’est-à-dire obtenir une politique publique qui place les profits des entreprises derrière la santé publique. Parce qu’à l’heure actuelle, ce sont les profits des entreprises qui dominent ; ce qui se passe dans le domaine de la santé publique n’est même pas pris en compte.

CAROL BEDROSIAN : Vous avez mentionné que la 5G a une longueur d’onde plus courte. Ce que nous voyons avec l’installation de la 5G, c’est que les tours sont situées dans des quartiers résidentiels et qu’elles sont plus nombreuses. Pourquoi ont-elles besoin d’être aussi proches ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les longueurs d’onde courtes ?

CECE DOUCETTE : La façon dont l’industrie conçoit la 5G, qui, soit dit en passant, n’a pas encore été définie techniquement – chaque fournisseur de services sans fil propose sa propre façon de faire – n’a pas encore été normalisée. Ils se contentent de la mettre en avant et de la vendre à tout va pour que tout le monde soit convaincu que la 5G est une excellente chose.

5G signifie simplement cinquième génération, mais il ne s’agit pas seulement d’une suite à la 3G et à la 4G. En fait, nous avons toujours besoin de la 4G parce qu’elle possède les grandes longueurs d’onde qui peuvent traverser un bâtiment et se connecter à vos appareils à l’intérieur. Toute cette infrastructure cellulaire que nous avons déjà, avec ces grandes antennes sur les tours cellulaires appelées antennes macrocellulaires qui ont commencé dans les parcs industriels à 300 pieds dans les airs, au fil des ans, nous les avons vues empiéter de plus en plus près de nos lieux de vie, de travail, de loisirs et d’études (et si vous pouvez la peindre de la même couleur qu’un bâtiment, ils donneront au propriétaire du bâtiment une ristourne pour installer une antenne juste sur un bâtiment où les gens sont de l’autre côté du mur ou sous les antennes de toit qui tombent malades).

Donc, toute cette infrastructure reste. C’est l’épine dorsale du sans fil, de la 5G. Avec la cinquième génération, tout ce qui reste des ondes, ce sont ces minables petites ondes millimétriques, et elles sont minuscules. L’industrie s’imagine qu’avec toutes ces nouvelles ondes millimétriques, nous serons en mesure de vous offrir des téléchargements plus rapides, un streaming plus rapide et des autoroutes intelligentes et superbes. Mais pour que la 5G fonctionne, ces petites ondes ne peuvent pas aller très loin et elles sont perturbées par tout ce qui se trouve sur leur chemin. Leur solution consiste à installer de nouvelles antennes, des antennes supplémentaires, toutes les deux à douze maisons dans nos quartiers, en bordure de nos voies d’accès publiques. Vous voyez ces choses apparaître sur des poteaux, littéralement juste devant les chambres des gens. Et nous voyons des gens qui tombent malades à cause de ça. Nous voyons des enfants qui tombent malades à cause de cela, et ils restent là à pulser 24/7.

Ce que l’industrie a fait avec la FCC, comme elle l’a dit à nos villes par le biais de nouvelles décisions qu’elle a prises, c’est que vous ne pouvez rien dire, vous ne pouvez rien faire, ça vient et vous n’avez aucun recours juridique – ce qui n’est pas vrai, mais nos villes se laissent faire. Les avocats de la ville ne sont pas des experts en droit des télécommunications. Mais si vous faites appel à un avocat expert en télécommunications, il vous indiquera 20 façons différentes dont votre ville peut renforcer ses règlements municipaux et les codifier afin que vous n’ayez pas à céder lorsque l’industrie arrive avec ces demandes.

Je vais vous donner un exemple ici même, à Burlington, dans le Massachusetts. Il y a environ trois ans, Verizon a déposé une demande pour sept antennes de petites cellules. La ville avait plus de questions que Verizon ne pouvait répondre, alors elle a formé un comité sur les petites cellules, et pendant un an environ, elle a enquêté. En plus de leur avocat, ils ont engagé un conseiller spécial spécialisé dans les télécommunications, afin d’être conseillés sur ce qu’ils pouvaient faire pour protéger leur communauté dans les limites de la loi actuelle.

Burlington a élaboré une politique relative aux petites cellules qui énonce des principes de bon sens, comme le fait que, si cette demande est autorisée, tout ce que l’industrie du sans fil met en place doit être conforme à la loi sur les Américains handicapés. Parce qu’ils appellent ces choses « petites cellules », l’industrie va dire que « c’est juste la taille d’un sac à dos sur un poteau ». Mais ce qu’ils ne vous disent pas, c’est qu’ils sont livrés avec une ou deux boîtes de la taille d’un réfrigérateur qui contiennent des ventilateurs de refroidissement, des batteries de secours et bien d’autres choses encore. Burlington a donc déclaré que l’industrie ne pouvait pas placer cet équipement là où il empêcherait une personne en fauteuil roulant de passer sur un trottoir. Et puis, ils ont dit que sur le plan esthétique, tout ce que vous installez doit s’intégrer à l’environnement.

Mais Burlington a ensuite établi que l’industrie ne peut pas simplement venir dans la communauté avec cet équipement sans fil et s’en aller. S’il approuve une demande d’installation de petites cellules, le fournisseur de services sans fil doit accepter de revenir chaque année et de payer pour faire certifier par un tiers indépendant que l’équipement respecte toujours les limites de la FCC en matière d’exposition du public aux rayonnements. Verizon ne voulait pas créer de précédent en matière de recertification annuelle et a donc retiré ses sept demandes de petites cellules. Nous avons constaté que si les citoyens s’adressent à leurs villes, travaillent avec elles et les orientent dans la bonne direction, et qu’une ville commence à renforcer ses règlements ou à mettre en place une politique, l’industrie s’en va souvent parce qu’elle ne veut pas dépenser l’argent et le temps nécessaires pour lutter contre ce que la ville fait pour se protéger.

Chacun d’entre nous dans nos villes devrait s’exprimer dans nos villes. Nous savons que ce n’est pas une mince affaire, car la plupart d’entre nous ne sont pas des experts en la matière, mais si vous allez sur le site www.americansforresponsibletech.org, ils ont rassemblé toutes les meilleures pratiques de tout le pays. Ils proposent un modèle de règlement que vous pouvez présenter à votre avocat et lui dire : « Écoutez, nous avons un gros problème ici. Et voici comment nous pouvons l’apprendre. Et voici ce que nos règlements doivent être modifiés pour inclure. »

Nous devons avoir des marges de recul afin qu’ils ne puissent pas mettre ces choses juste en face de nos maisons. Les études épidémiologiques qui examinent ce qui se passe réellement dans la société révèlent une augmentation des cancers, des troubles du sommeil, des problèmes neurologiques, de l’anxiété et de la dépression, etc. à moins de 500 mètres ou 1 640 pieds d’une tour de téléphonie cellulaire. Certaines villes précisent dans leurs arrêtés municipaux une distance de 1500 pieds de tout lieu de vie, d’hôpitaux et d’endroits où les enfants jouent. Ici, à Shelburne, dans le Massachusetts, je crois qu’ils ont une marge de recul de 1500 pieds pour les habitations, puis une marge de 3000 pieds pour les écoles.

[NDLR : L’article de maison saine s’arrête ici. Ce qui suit, à part la notice sur Carol Bedrosian, provient directement du site source en anglais]

Mais nous ne devons pas nous sentir vaincus car le sans fil est partout. Nous n’en sommes qu’à un moment donné et nous devons nous éduquer, puis regarder ce que les autres ont fait. Il n’est pas nécessaire de réinventer la roue, mais nous devons tous agir sur ce point, car avec ce procès en cours avec la FCC, l’industrie se déplace encore plus rapidement pour mettre en place son infrastructure sans fil pour la 5G avant qu’on lui dise qu’elle doit la réparer.

De plus, l’industrie a fait une autre manœuvre très habile à la fin du mois de mars. Auparavant, si vous vouliez avoir une antenne parabolique, il s’agissait simplement d’un signal unidirectionnel entre vous et le satellite, et vous pouviez la placer sur votre balcon ou votre toit. Cela était régi par une règle appelée OTARD, la règle du dispositif de réception par voie hertzienne, qui contrôlait ce signal unidirectionnel pour vous donner le signal d’un satellite. Maintenant, l’industrie et la FCC ont changé cette règle, de sorte que vous pouvez maintenant installer un émetteur bidirectionnel ou une antenne cellulaire sur votre propre propriété. En Arizona et au Nevada, des entreprises viennent déjà frapper à votre porte et vous disent : « Hé, nous allons vous offrir la meilleure technologie de pointe si vous nous laissez installer une antenne cellulaire sur votre propriété ». Cette antenne va rayonner et vous saturer, vous, vos proches, vos animaux domestiques, vos pollinisateurs et tous vos voisins, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Et ça n’a même pas besoin de passer par la ville. Ils enlèvent le contrôle local. L’industrie avance à toute allure avant de se faire prendre, il est donc impératif que nous commencions tous à nous renseigner sur ce sujet, puis que nous sortions de notre zone de confort et que nous nous exprimions. Parce que même si vous choisissez de tout câbler chez vous, lorsque votre voisin installe son antenne cellulaire sur son toit, vous serez exposé à courte distance, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Des voix s’élèvent dans tout le pays. Il y a peut-être des groupes déjà formés là où vous êtes. Si vous vous rendez sur le site AmericansForResponsibleTech.org, vous pourrez peut-être simplement rejoindre un groupe qui est déjà en marche. S’il n’y en a pas près de chez vous, ils ont toute une boîte à outils pour vous aider à vous lancer, alors ne vous sentez pas obligé de le faire tout seul.

L’une des plus grandes leçons que j’ai apprises est qu’il ne faut pas se lancer seul. Commencez par informer tous ceux qui vous entourent. Utilisez le film « Generation Zapped » pour organiser une projection dans votre salon ou parlez-en à votre bibliothèque locale. Si votre bibliothèque est abonnée à Kanopy ou Hoopla, ce film fait partie de leur collection, et vous pouvez le regarder gratuitement par l’intermédiaire de votre bibliothèque locale. Demandez peut-être à votre bibliothèque d’organiser une projection et de sensibiliser les membres de votre communauté par la même occasion.

Une fois que vous aurez constitué un groupe de personnes désireuses de garantir la sécurité des technologies, adressez-vous aux conseils municipaux de zonage et d’urbanisme, aux conseils de sélection, aux conseils municipaux et à votre avocat local, mais ne faites pas cavalier seul, car une seule voix peut être très facilement écartée. Une fois que vous avez réuni un groupe de personnes qui ont fait leurs devoirs et qui comprennent vraiment que ce problème doit être abordé, parlez à vos écoles. Commencez à protéger les écoles en vous rendant sur TechSafeSchools.org, utilisez leur boîte à outils et entamez la conversation, car l’industrie a dit à nos écoles que nos enfants devaient posséder cette technologie pour réussir dans la vie.

C’est absolument faux. Le New York Times a publié un article sur les dirigeants de la Silicon Valley et a révélé qu’ils envoyaient leurs enfants dans des écoles sans technologie. En fait, ils font signer à leurs nounous des contrats stipulant qu’il n’y aura pas de technologie ni d’écrans autour de leurs enfants parce qu’ils savent le mal qu’ils font. Les enfants peuvent certainement utiliser la technologie, mais elle ne devrait pas être au cœur de la manière dont nous enseignons à nos enfants. Ils apprennent mieux de leurs enseignants, par le biais d’interactions interpersonnelles humaines, de leur environnement naturel et de leurs pairs, et non d’un écran.

CAROL BEDROSIAN : Quel est le statut de la législation dans le New Hampshire ?

En effet, à l’heure actuelle, l’industrie fait passer la fibre optique à haut débit le long de la route, ce qui est formidable, puis, au lieu de l’amener jusqu’au bâtiment et de la câbler, elle s’arrête sur le trottoir et installe toutes ces petites antennes sans fil bon marché et rapides à installer qui sont très, très nuisibles à toutes les cellules vivantes.

Les symptômes du mal des micro-ondes ou de la sensibilité aux CEM sont les suivants :
Maux de tête
Insomnie
Cauchemars
Saignements de nez
Vertiges
Anxiété
Nausées
Dépression
Douleurs fulgurantes
Bourdonnement dans les oreilles
Fatigue excessive
Altération du rythme cardiaque
Pertes de mémoire
Problèmes d’équilibre
Problèmes de concentration
Problèmes d’apprentissage
Irritation des yeux

CAROL BEDROSIAN : Quels sont les symptômes du mal des micro-ondes ?

CECE DOUCETTE : Les premiers symptômes se présentent souvent sous la forme d’une insomnie à sommeil irrégulier, pour certaines personnes ce sont des cauchemars ou des terreurs nocturnes. Un autre symptôme important est celui des maux de tête lancinants et brûlants, souvent des migraines que les gens n’arrivent pas à comprendre. Les saignements de nez sont fréquents, parfois les saignements d’oreille, et puis il y a des douleurs dans tout le corps de sources non identifiées. Les nausées sont fréquentes. Il y a aussi des vertiges, de l’anxiété et de la dépression. Un couple de New York m’a contacté. Ils avaient tous deux trouvé un emploi à New York, et un ami qui vivait au dernier étage d’un immeuble leur a proposé de leur donner une chambre pour dormir jusqu’à ce qu’ils s’installent. Une fois sur place, ils ont commencé à être très malades et à se sentir très anxieux et déprimés. Il s’est avéré qu’il y avait des antennes de téléphonie mobile juste sur le toit.

Le public doit se lever, s’exprimer et forcer un changement, car si rien ne change dans notre comportement, rien ne change au niveau politique. Donc oui, ce sont des symptômes très communs que les gens ressentent aujourd’hui. Et la bonne nouvelle, c’est que pour beaucoup de gens, juste en lisant cette interview, ils pourraient décider de tenter leur chance et de tout éteindre la nuit. Les gens me disent : « Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas en entendre parler ou en savoir plus, mais j’ai reconnu certains de ces symptômes. » Et ils reviennent et disent : « Wow, ce mal de tête que j’avais a disparu », ou « Oh mon dieu, j’ai recommencé à dormir toute la nuit », ou « Les problèmes de comportement de mon enfant se sont calmés ».

Les médecins nous disent qu’avec une désintoxication numérique de deux semaines, ne serait-ce qu’en commençant par la nuit, certains enfants autistes qui connaissent des mutations de novo – ce qui signifie que cela ne vient pas de la génétique de maman ou papa, mais d’une manière ou d’une autre de l’environnement – que même les enfants qui n’avaient pas été verbaux, après quelques semaines de nettoyage du bombardement constant de radiofréquences, pouvaient se connecter.

Le Dr Toril Jelter donne l’exemple d’une famille dont elle s’occupe et qui a procédé à une désintoxication numérique. Après quelques semaines, ce petit garçon regarde sa mère et lui dit : « Maman, tu peux me passer ce… ? ». Elle n’avait jamais entendu sa voix auparavant, et lui non plus, et le voilà qui sort des phrases complètes. Ils ont tous été époustouflés par le fait qu’en supprimant simplement l’exposition aux radiations, on donne à notre corps une chance de se réparer, et à l’ADN des enfants de se réparer et de se régénérer, et de faire ce que notre corps est censé faire. Certaines personnes ont la chance de voir leurs symptômes s’atténuer parallèlement à l’élimination des radiations.

Il y a beaucoup d’espoir. Aussi lugubre que cela puisse paraître, je dis toujours aux gens qu’ils ont certainement le droit de paniquer pendant 10 minutes en commençant à remarquer où se trouvent toutes les expositions dans nos vies. Puis on revient en arrière et on apprend à remédier à celles sur lesquelles on a un contrôle. Pour les plus grandes expositions dans l’environnement, comme les compteurs intelligents, les petites et les grandes cellules, commençons à utiliser nos voix ensemble. Il y a déjà tellement de choses en mouvement que vous n’avez pas besoin de recommencer à zéro, mais vous devez trouver le courage de vous exprimer, car personne d’autre que vous ne va régler le problème dans votre ville. Rejoignez-nous au Massachusetts for Safe Technology et nous vous aiderons à démarrer.


https://nouveau-monde.ca/france-le-linky-est-il-obligatoire/

France — Le Linky est-il obligatoire ?

05/06/2023 (2023-06-05)

[Source : Nexus]

Des militants anti-Linky ont appelé au boycott de Nexus. La raison ? Dans le dernier magazine Nexus n° 146 de mai-juin 2023, un des articles du dossier sur le portefeuille d’identité numérique européen qualifie le compteur Linky d’« a priori obligatoire ». Qu’en est-il vraiment ? Qu’en dit la loi… et ses interprétations 

◆ A priori… a posteriori

« S’il est a priori obligatoire… » en parlant du compteur controversé, voici la phrase qui a fait bondir tous ceux qui se battent depuis des années contre l’installation à marche forcée des compteurs électriques Linky. Certains n’ont pas hésité à appeler au boycott du magazine, quand d’autres l’accusent de « répéter le narratif globaliste »…

En premier lieu, nous aimerions rappeler que Nexus est un des seuls médias à s’être autant engagé contre le déploiement de ce compteur accusé d’engendrer des troubles chez les personnes électrohypersensibles, et soupçonné de pouvoir récolter des données de consommation portant atteinte à la vie privée.

De nombreux articles ont ainsi été publiés à ce sujet. Exemples iciici et .

Il n’empêche, la formulation choisie par l’auteure, « a priori », a fait l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux, les opposants du Linky insistant : « Le compteur Linky n’est pas obligatoire ! »

C’est bien l’expression « a priori » qui a été mal comprise. Celle-ci signifie, parmi plusieurs sens, « avant tout examen approfondi ; de prime abord » (Larousse). Ainsi, quand l’auteure de l’article sur le portefeuille d’identité numérique européen écrit que « [le Linky] est a priori obligatoire », cela doit se comprendre de la manière suivante : étant donné l’énergie et les moyens déployés par Enedis et l’État pour installer ce compteur partout, étant donné le fait que ce déploiement est encadré par des directives et des décrets à valeur d’application, et étant donné le fait qu’aucune loi ne vient dire expressément le contraire, on eût pu penser que l’installation du Linky fût obligatoire a priori.

A posteriori cependant, l’expérience et l’examen approfondi de la question nous imposent la conclusion suivante : la loi prévoit bien une obligation d’installation pour Enedis à hauteur de 80 % du parc national de compteurs électriques, mais pas d’obligation d’acceptation d’installation pour l’usager.

Nous ajoutons également que le sujet est complexe et qu’il a donné du fil à retordre à nos journalistes : le service presse d’Enedis a notamment fait preuve d’une exceptionnelle pugnacité pour défendre la position de l’entreprise.

◆ De l’obligation pour Enedis

Enedis (ex-ERDF, entreprise chargée de la gestion et de l’aménagement du réseau électrique en France) s’était engagée à remplacer au moins 80 % des compteurs électriques par des compteurs communicants en 2020, mission régentée par la directive européenne de 2009, mise à jour par celle de 2019.

Cette directive européenne est transposée en droit français dans la loi sur la transition énergétique d’août 2015, et le décret de codification réglementaire de décembre 2015, qui en découle. Tous ces textes composent le Code de l’énergie.

À l’article R341-8 dudit code, l’objectif d’Enedis est fixé de la manière suivante :

« D’ici au 31 décembre 2020, 80 % au moins des dispositifs de comptage des installations d’utilisateurs raccordées en basse tension (BT) pour des puissances inférieures ou égales à 36 kilovoltampères sont rendus conformes aux prescriptions de l’arrêté prévu à l’article R341-6, dans la perspective d’atteindre un objectif de 100 % d’ici 2024. »

Cette obligation des 80 % de couverture est assortie de sanctions administratives prévues dans l’article L142-32 en cas de manquement à l’atteinte de son objectif.

Sur son site internet, Enedis persiste à agiter l’obligation d’installation et argue que de ce fait aucun « droit au refus » n’est permis.

◆ Une installation à marche forcée

Mais le déploiement des compteurs communicants Linky a fait face à une résistance inattendue et a mis à mal l’espoir d’Enedis d’équiper 100 % des foyers français en compteurs Linky en 2024.

En 2023, l’objectif légal est cependant atteint avec 92 % des foyers français équipés du compteur Linky ; ce grâce à l’insistance très incitative d’Enedis.

Car l’entreprise, en effet, n’a pas hésité à déployer les grands moyens, allant jusqu’à harceler les usagers à leur domicile, pour qu’ils acceptent l’installation du nouveau compteur, quand celui-ci n’était pas installé en leur absence sans aucune demande d’autorisation préalable.

Face à ceux qui, disposant d’un compteur situé à l’extérieur de leur hébergement, le barricadaient pour empêcher les techniciens d’Enedis d’y accéder, l’entreprise envoyait des lettres dans lesquelles elle annonçait « se réserver le droit d’engager une procédure judiciaire » contre ces usagers récalcitrants au nouveau compteur.

Mais alors que l’avertissement devait être transformé dans les quinze jours en une poursuite officielle, il n’en a rien été, et ce pour une raison simple : si dans le cadre de sa mission de service public, Enedis a l’obligation d’installer ces compteurs (à hauteur d’au moins 80 % du parc national, objectif d’ores et déjà atteint), il n’existe aucune obligation pour les usagers d’accepter l’installation.

Au sujet de ces lettres d’avertissement, Nexus a posé la question à Enedis :

« Quelles suites y ont été données ? Quelles mesures pénales prévues par la loi sanctionnent-elles le refus d’installation ? »

Enedis botte en touche :

« L’installation du compteur Linky se déroule dans de bonnes conditions dans la très grande majorité des cas » et « Enedis privilégie constamment le dialogue avec tous ses clients et est à l’écoute des clients qui refusent la pose du compteur Linky. »

◆ Pour l’usager : pas de sanction, pas d’obligation

Il n’y a pas d’obligation pour l’usager d’accepter l’installation du compteur Linky, c’est ce que conclut l’affaire traitée devant la cour d’appel de Bordeaux en novembre 2020.

« Ainsi, contrairement à ce qu’affirme la société Enedis, aucun texte légal ou réglementaire, européen ou national n’impose à Enedis, société commerciale privée, concessionnaire du service public, d’installer au domicile des particuliers des compteurs Linky, qui entrent certes dans la catégorie des compteurs intelligents ou communicants, c’est-à-dire pouvant être actionnés et interrogés à distance, mais n’en sont en réalité qu’un modèle, utilisant la technologie CPL sur le réseau à basse tension comme premier niveau de communication, un deuxième niveau étant assuré par le réseau de téléphonie mobile GPRS ou Edge. »

S’agit-il pour autant d’un vide juridique ? Contacté par Nexus, Me Arnaud Durand, avocat au barreau de Paris ayant défendu les plaignants opposés au compteur Linky dans cette affaire, précise :

« Il n’y a aucun vide juridique. […] En droit, l’existence d’une obligation ne se conçoit qu’à travers l’existence d’une sanction. C’est simple : pas de sanction, pas d’obligation. Quant à l’obligation invoquée par Enedis, à son propre encontre, elle ne lui permet aucunement de déroger aux droits des consommateurs qu’Enedis est tenue de respecter, y compris lorsque l’objectif est d’installer des compteurs communicants. […] Au final Enedis n’est parvenue qu’à échafauder une apparence d’obligation, afin d’intimider le plus grand nombre. Mais en droit, il n’en est rien. »

Ainsi, étant donné le fait qu’aucune sanction n’existe (si l’on exclut les tentatives forcenées d’Enedis pour extorquer le consentement à l’installation de ces compteurs), rien n’interdit au consommateur de refuser l’installation.

◆ Le casse-tête des jurisprudences

En 2016, Philippe Monloubou, alors président du directoire d’ERDF (ancêtre d’Enedis) avoue cependant devant l’Assemblée nationale (à 0 min 15 s) :

« Non, il n’y aura pas de client exclu du dispositif Linky, sauf ceux qui ne voudront pas ouvrir leur porte, parce que, nous, on n’a pas vocation, on n’est pas habilités à forcer la porte des clients pour ceux qui in fine ne voudraient pas nous ouvrir ou qui résisteraient. »

Ainsi, aucune poursuite n’a jamais été engagée par Enedis contre ceux qui barricadaient leur ancien compteur, faute de base juridique suffisamment solide.

À l’inverse, plusieurs procédures ont été lancées à l’encontre d’Enedis par des usagers espérant contraindre l’entreprise à retirer ses compteurs. Sur toutes les affaires jugées, la plupart sont favorables à Enedis, et une seule a effectivement abouti au retrait du compteur, pour cause d’électrosensibilité.

Le reste du temps, l’entreprise n’a le plus souvent été condamnée qu’à poser des filtres anti-ondes chez les personnes souffrant d’électrohypersensibilité, ou à modifier ses installations en cas de risques pour la sécurité incendie. Nexus a également déjà publié sur cette affaire récente où Enedis a été condamnée à modifier l’installation d’un compteur chez une cliente pour non-respect des normes de sécurité. Enedis a fait appel.

La plupart du temps cependant, Enedis a plutôt tendance à gagner ses procès. Cette affaire, jugée à Paris en cour d’appel en mai 2022, appuie le caractère réglementaire de la mission d’Enedis en tant que concessionnaire de service public :

« La société Enedis, en tant que gestionnaire du réseau public d’électricité, a l’obligation, dans le cadre de sa mission de service public, d’installer ces équipements de comptage, de les entretenir et de les renouveler. Ces compteurs électriques constituent des ouvrages des réseaux publics de distribution d’électricité relevant de la propriété des collectivités territoriales et n’appartiennent donc pas aux usagers de sorte que l’obligation de déployer ces compteurs communicants s’impose à la société Enedis […] »

De plus, Enedis rajoute dans son argumentaire que les compteurs électriques ne sont pas la propriétés des usagers, mais des collectivités territoriales (les communes en l’occurrence) et qu’il s’agit d’une infrastructure du réseau électrique au même titre que les câbles et les poteaux. Argument qui n’a « aucun intérêt juridique » selon Arnaud Durand :

« Si SFR installe une antenne relais sur le mur de votre maison, est-ce que le fait que vous ne soyez pas propriétaire de l’antenne relais a la moindre importance ? Non, la question de l’obligation (ou de l’interdiction) ne suit pas le régime de la propriété. »

Les appelants ont été condamnés à payer 1 500 euros à Enedis. Cependant, le procès a tout de même constaté qu’au regard du Code de l’énergie, il était possible de s’opposer au relevé des consommations personnelles d’électricité en temps réel par l’entreprise :

« L’usager peut donc s’opposer à l’enregistrement de la courbe de charge et au traitement des données détaillées, sans qu’il puisse en être déduit, comme le font les appelants, un droit à s’opposer à l’installation du compteur Linky. »

De même, en mai 2022, le tribunal judiciaire de Mâcon a débouté 104 opposants à l’installation du compteur Linky qui réclamaient un « droit au refus ». Ils ont été condamnés à verser 5 000 euros à Enedis pour le remboursement des frais de justice.

◆ Vers une obligation de fait ?

Changement de tactique pour Enedis : la facturation incitative, telle que préconisée par la Commission de régulation de l’énergie.

Fin 2022, l’entreprise applique une nouvelle règle pour les clients non équipés du compteur Linky (qui transmet automatiquement les données de consommation au fournisseur) : les récalcitrants devront faire eux-mêmes un relevé annuel sous peine de devoir s’acquitter d’une surfacturation, qu’Arnaud Durand appelle « une amende privée » et contre laquelle il déclare être actuellement en procès.

Voici ce à quoi s’attendre prochainement, et nos quelques conseils pour continuer à résister :

  • 2022-2024: pas de surfacturation si l’on fait soi-même son relevé une fois l’an. Sinon, un surcoût de 4,16€/mois (50€/an) est prévu. Aussi, pour éviter les mauvaises surprises de facturation, refusez toujours l’option du prélèvement automatique et acquittez-vous de vos factures d’électricité par chèque ou virement à effectuer vous-même.
  • À partir de 2025: une surfacturation de 61€/an (5,33 €/mois) pour le «service» proposé par Enedis correspondant à l’intervention d’un technicien qui viendra réaliser le relevé de consommation à la place de l’usager.
  • Jusqu’au 1eraoût 2023, si l’on veut changer son compteur Linky pour un ancien compteur, il est théoriquement possible d’acheter un compteur CBE (compteur électronique non communicant) sur Internet. Cependant, pour que ce compteur donne droit à un accès au réseau électrique, il faut qu’il soit installé et scellé par un technicien d’Enedis et assorti d’un boîtier communicant à l’extérieur du domicile. Autant dire que c’est un véritable parcours du combattant pour obtenir ce service particulier. Car si cette prestation (raccorder un compteur CBE au réseau Enedis et ouvrir un contrat d’électricité) apparaissait toujours au catalogue des prestations d’Enedis (option n°2 à la page 30), l’entreprise ne semble pas prompte à honorer ce service, son attaché de presse insistant: «Il n’est pas possible d’installer un compteur d’ancienne génération.» Cette option restait valable, selon Enedis, pendant la période de transition où les compteurs Linky n’étaient pas encore disponibles partout. «Dans les zones encore non équipées de compteurs Linky et de concentrateurs associés, les compteurs électroniques d’ancienne génération pouvaient rester nécessaires pour certains clients ayant notamment souscrit l’offre Tempo. »

Cette option disparaîtra de la version du prochain catalogue mis à jour le 1er août 2023.

  • Pour tout déménagement, changement de fournisseur, de contrat, ou de puissance électrique, ou simplement en cas de panne du compteur, un compteur Linky sera automatiquement proposé. Et les recours semblent particulièrement difficiles. Enedis pourrait vous faire du chantage : acceptez le Linky ou passez-vous d’électricité ! Chantage probablement illicite puisqu’en droit, l’électricité est un bien de première nécessité : aux termes de l’article 121-1 du Code de l’énergie, est reconnu « le droit de tous à l’électricité, un bien de première nécessité […] ».

Seuls ceux qui ont refusé l’installation du Linky à leur domicile de prime abord et ne comptent exercer un quelconque changement à leur offre d’électricité semblent exempts de toute « obligation d’installation ». Pour combien de temps?

◆ Quid du site poal.fr ?

Dans notre article sur le portefeuille d’identité numérique (magazine Nexus n°146 de mai-juin 2023), un deuxième point a fait grincer des dents : nous incitions nos lecteurs à refuser catégoriquement le compteur Linky et les dirigions vers le site de la Plateforme Opérationnelle Anti-Linky (POAL), pour la simple raison que le site semble plutôt ergonomique et qu’il propose de nombreuses informations fouillées.

Cependant, nous avons été alertés par un lecteur : un des fondateurs du site est également le président d’une entreprise vendant des filtres anti-ondes CPL (les ondes nocives émises par les compteurs Linky). Ainsi, sans présumer ni de la qualité du site ni de l’efficacité, ou non, de ces filtres, il s’agit d’un conflit d’intérêts manifeste, puisque les activités militantes du site poal.fr ont parfois servi à faire la promotion de ces filtres, comme c’est le cas ici.

Ainsi, si vous souhaitez vous informer auprès de sites internet bien fichus pour pouvoir être correctement orientés dans votre lutte contre le compteur vert fluo, nous vous conseillons plutôt les sites suivants :

 


Etats-Unis : la controverse 5G versus altimètres continue

 

Jon Brodkin – Le 3 mars 2022 21h19'

 

 

 

La Federal Communications Commission envisagera d’émettre de nouvelles règles pour les récepteurs sans fil qui pourraient prévenir de futurs conflits comme la bataille en cours entre les industries de l’aviation et de la téléphonie cellulaire.

 

 

 

Il existe des règles strictes exigeant que les appareils sans fil ne transmettent que dans leurs fréquences sous licence. Cela signifie, par exemple, que les transmissions 5G d’AT & T et de Verizon dans le spectre de la bande C (3,7 à 3,98 GHz) doivent rester dans la bande C.

 

 

 

Mais il n’y a pas grand-chose pour empêcher les appareils de recevoir des transmissions de l’extérieur de leurs fréquences attribuées. Les altimètres utilisés dans les avions pour mesurer l’altitude dépendent officiellement du spectre de 4,2 GHz à 4,4 GHz, mais la Federal Aviation Administration a déclaré que les transmissions 5G dans la bande C pourraient interférer avec le fonctionnement de certains de ces altimètres.

 

 

 

Si un altimètre est affecté par la 5G, cela signifie qu’il reçoit des transmissions de la mauvaise bande de spectre malgré une zone tampon d’au moins 220 MHz. La bande de garde de 220 MHz est en fait de 400 MHz en pratique cette année parce qu’AT & T et Verizon n’ont pas encore déployé au-dessus de 3,8 GHz, mais la FAA dit toujours que le niveau actuel des transmissions peut interférer avec certains altimètres. Il existe également des transmissions par satellite entre 4,0 et 4,2 GHz, mais celles-ci n’ont pas été une préoccupation pour la FAA.

 

 

 

Les mauvais récepteurs « diminuent les possibilités plus larges » déclare la présidente de la FCC

 

 

 

Dans un discours prononcé mardi au Mobile World Congress, la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, a déclaré que la commission devait se montrer sévère sur les récepteurs sans fil. Rosenworcel n’a pas mentionné les altimètres d’avion, mais a expliqué que des récepteurs défectueux qui ne peuvent pas éviter les transmissions à partir d’autres bandes de spectre peuvent empêcher de nouveaux services dans des fréquences inutilisées.

 

 

 

Elle a poursuivi :

 

Dans le passé, nos discussions sur l’efficacité du spectre ont été un effort à sens unique. Ils se sont concentrés presque exclusivement sur les émetteurs. Nous avons mis en place de nombreuses règles sur la façon et le moment où les émetteurs peuvent fonctionner afin de contrôler les niveaux d’interférence.

 

 

 

Mais voilà le problème: les communications sans fil n’existent que lorsque les émetteurs sont connectés à des récepteurs. Les deux sont vitaux. Les deux comptent. Et à l’avenir, les décideurs doivent envisager à la fois de transmettre et de recevoir. Pas seulement le premier au détriment du second.

 

 

 

En effet, des récepteurs peu performants peuvent rendre plus difficile l’introduction de nouveaux services dans les mêmes fréquences ou à proximité. Ils peuvent réduire les possibilités plus larges avec les radiofréquences et imposer des contraintes sur ce qui est possible dans le nouveau monde sans fil.

 

 

 

La FCC demandera une enquête sur une nouvelle règlementation

 

 

 

Rosenworcel a déclaré qu’elle proposerait de lancer « une nouvelle enquête pour explorer les performances et les normes des récepteurs ». L’avis d’enquête demanderait au public de donner son avis sur les solutions possibles, y compris les nouvelles « exigences réglementaires », a déclaré Rosenworcel.

 

 

 

Elle a poursuivi :

 

Cette enquête porterait sur la façon dont les améliorations apportées aux récepteurs pourraient offrir de meilleures possibilités d’accès au spectre. Il explorerait comment ces spécifications pourraient prendre la forme d’incitations, de lignes directrices ou d’exigences réglementaires, dans des bandes de fréquences spécifiques ou dans toutes les bandes. Et il solliciterait des commentaires sur l’autorité légale et les mécanismes fondés sur le marché qui pourraient aider à créer un environnement de radiofréquences plus transparent et prévisible pour tous les utilisateurs du spectre, nouveaux et anciens.

 

 

 

Rosenworcel a déclaré qu’elle ferait la proposition en avril. Alors que la FCC reste toujours dans une impasse partisane, le président démocrate a un soutien bipartite. Rosenworcel a remercié le commissaire républicain Nathan Simington « pour son leadership sur ces questions et sa volonté de travailler avec moi sur la voie à suivre ».

 

 

 

Simington a publié une déclaration applaudissant « la décision de la présidente Rosenworcel d’envisager d’explorer un nouveau cadre réglementaire pour les attributions commerciales de spectre ». La déclaration de Simington a poursuivi en citant le problème des altimètres:

 

 

 

Une approche qui tient compte à la fois des extrémités du récepteur et de l’émetteur de l’équation est le seul cadre véritablement capable de répondre en temps opportun aux intérêts des utilisateurs fédéraux du spectre et des autres titulaires. Nous voyons beaucoup d’intérêt à parvenir à un accord quand des conflits tels que le combat de bande C / altimètre sont mieux gérés.

 

 

 

Ce modèle fournira à toutes les parties intéressées un avertissement suffisamment avancé sur les bords de bande problématiques adjacents à tout nouveau spectre commercial. Des droits clairs concernant la protection contre les interférences peuvent inciter les utilisateurs du spectre à innover et à collaborer d’une manière qui évite les diktats réglementaires.

 

 

 

La FCC a exhorté l’industrie de l’aviation à agir il y a deux ans

 

 

 

Lorsque la FCC a voté pour autoriser les transmissions cellulaires dans la bande C en février 2020, la commission a adopté des limites de puissance et la bande de garde de 220 MHz entre la 5G et les altimètres. « Les règles techniques sur les limites de puissance et d’émission que nous avons fixées pour le service 3,7 GHz et la séparation spectrale de 220 mégahertz devraient offrir toute la protection nécessaire aux services dans la bande 4,2-4,4 GHz », a déclaré la FCC.

 

Bien que la FCC n’ait trouvé aucune preuve que « des interférences préjudiciables résulteraient probablement de scénarios raisonnables », elle a exhorté l’industrie de l’aviation à effectuer davantage de tests sur les altimètres.

 

 

 

« [L]'analyse est justifiée par les interférences possibles, étant donné que les équipements bien conçus ne devraient normalement pas recevoir de brouillage important (et encore moins de brouillage préjudiciable) compte tenu de ces circonstances », a déclaré la FCC.

 

 

 

Malgré cet avertissement, la FAA et l’industrie aéronautique n’étaient apparemment pas préparées aux transmissions 5G lorsque le déploiement a eu lieu près de deux ans plus tard.

 

 

 

La conception du récepteur est un problème fondamental

 

 

 

« Fondamentalement, le problème est un problème de conception des altimètres radar de l’industrie aéronautique », a déclaré Dennis Roberson, qui dirige une société de conseil en technologie et est professeur de recherche à l’Illinois Institute of Technology, aux législateurs lors d’une audience du sous-comité de la Chambre le mois dernier. Lorsque les altimètres ont été conçus pour la première fois il y a des décennies, « ils avaient des voisins de très faible puissance, c’est-à-dire des satellites transmettant leurs informations à la Terre à partir d’orbites très lointaines », a-t-il déclaré.

 

 

 

Roberson a poursuivi :

 

Étant donné que les altimètres fonctionnent sur un principe radar à la recherche d’un signal réfléchi par le sol, leurs récepteurs ne pouvaient pas détecter les signaux satellites voisins de très faible puissance. Cela a conduit les premiers concepteurs des altimètres à décider qu’ils pouvaient vraiment ignorer les limites de spectre qui leur étaient assignées et, par conséquent, ils permettaient à l’énergie transmise bien au-delà de leur bande dans le récepteur. Pendant des décennies, ce n’était pas un problème compte tenu de leur environnement calme, mais avec de nouveaux voisins qui emménagent maintenant (AT & T et Verizon), l’espace spectral qu’ils permettaient dans le récepteur est maintenant un problème potentiel.

 

 

 

Roberson a déclaré que la séparation actuelle de 400 MHz entre les altimètres et la 5G « est très, très grande », soulignant que toute la bande de radio FM est large de 20 MHz. La FCC « a déterminé qu’il ne devrait pas y avoir de problème en raison de la vaste séparation entre l’utilisation cellulaire 5G du nouveau spectre et l’attribution du spectre altimétrique », a déclaré Roberson.

 

 

 

« Malheureusement, ce n’est pas le cas pour les anciens altimètres techniquement « grands ouverts ». Ces altimètres radar peuvent envoyer un signal et être incapables de discerner le signal réfléchi en raison de l’énergie des tours 5G lointaines entrant dans le récepteur, ce qui fait que l’altimètre radar ne fonctionne pas ou peut-être fournit une fausse lecture.

 

 

 

Pire encore, les altimètres sont aujourd’hui « hautement intégrés dans l’avionique des avions modernes », a-t-il déclaré. « Si, par exemple, l’altimètre indique que l’avion est toujours dans les airs lorsqu’il a effectivement atterri, cela empêchera les propulseurs et les spoilers inverses qui créent normalement une réduction rapide de la vitesse de l’avion au sol. »

 

 

 

Lors de cette audience du 3 février, l’administrateur de la FAA, Steve Dickson, a déclaré au Congrès que « nous sommes confiants que nous allons résoudre ce problème en toute sécurité avec un minimum de perturbations, mais nous reconnaissons que certains altimètres – en particulier les modèles plus anciens utilisés par certains segments de l’industrie de l’aviation – peuvent ne pas recevoir l’approbation comme étant sûrs en présence d’émissions et d’interférences 5G et peuvent devoir être remplacés ». Dickson annonça par la suite sa démission.

 

 

 

La régulation des récepteurs est une vieille idée

 

 

 

La possibilité que des récepteurs mal conçus puissent empêcher de nouveaux services sans fil sur des bandes de fréquences sous-utilisées est connue depuis de nombreuses années. La FCC a adopté un avis d’enquête sur le règlement sur le rendement potentiel des séquestres en 2003, mais a clos la procédure en 2007. Les commissaires Michael Copps et Jonathan Adelstein se sont dits préoccupés par la clôture de l’enquête, affirmant que « l’agence a l’obligation légale d’encourager une utilisation plus efficace du spectre radioélectrique » et que le dossier de l’instance « suggère qu’une approche intégrée de la réglementation du rendement des récepteurs pourrait jouer un rôle important dans la réalisation de cet objectif ».

 

 

 

Un rapport de la Maison Blanche d’Obama en 2012 a de nouveau soulevé le problème, affirmant qu’il y avait un « besoin de réglementation des récepteurs ».

 

 

 

« La gestion du spectre s’est traditionnellement concentrée sur les caractéristiques des émetteurs, mais les performances des récepteurs limitent également l’utilisation du spectre », indique le rapport. Ce rapport indiquait que la nécessité d’une réglementation des récepteurs était illustrée par la récente controverse LightSquared / GPS, qui impliquait une bande de garde beaucoup plus petite que les bandes de garde de 220 MHz ou 400 MHz dans le différend 5G / altimètre.

 

 

 

Dans cette bataille vieille de 10 ans, LightSquared a proposé une bande de garde de 23 MHz entre son réseau cellulaire prévu et le GPS. Pendant ce temps, l’industrie du GPS a demandé une bande de protection de 34 MHz. La FCC a rejeté la proposition de LightSquared et la société a déclaré faillite, mais une version différente du plan a été approuvée par la FCC en 2020 avec des réductions de puissance et une bande de protection de 23 MHz. Le ministère de la Défense et le ministère des Transports se sont opposés à cette décision de la FCC.

 

 

 

La controverse 5G/altimètre n’est pas terminée

 

 

 

Bien que la FCC ait pris une décision finale sur la bande C en février 2020 et exhorté l’industrie de l’aviation à enquêter sur le problème des altimètres, la FAA s’en est tenue à sa stratégie consistant à essayer d’arrêter ou de retarder les déploiements 5G. AT & T et Verizon ont convenu de retarder leurs déploiements en bande C du 5 décembre 2021 au 19 janvier, et ils ont adopté des limites volontaires autour des aéroports pendant six mois.

 

 

 

La FAA a ensuite commencé à tester des altimètres et, à la fin du mois de janvier, avait autorisé 90% de la flotte d’avions commerciaux américains pour des approches à faible visibilité dans les zones de déploiement en bande C. Les PDG des compagnies aériennes ont également commencé à adopter un ton optimiste, le PDG d’American Airlines, Doug Parker, affirmant que le processus visant à garantir que les altimètres d’avion fonctionnent dans les zones 5G n’est « vraiment pas si compliqué ».

 

 

 

Mais la FAA a émis un autre avertissement qui « annule les exigences d’atterrissage de certains avions de la série Boeing 737 dans les aéroports où des interférences 5G pourraient se produire » le 23 février. La FAA a déclaré que ce dernier avertissement aurait peu d’effet pratique car « il ne s’applique pas aux avions volant dans des zones où l’environnement 5G a été rendu sûr pour l’aviation, ce qui, selon la FAA, comprend presque tous les aéroports », selon Reuters. Cependant, la controverse pourrait éclater à nouveau en juillet lorsque AT & T et Verizon devraient mettre fin à leurs limites volontaires autour des aéroports.

 

https://arstechnica.com/tech-policy/2022/03/fcc-considers-crackdown-on-bad-wireless-receivers-after-5g-altimeter-debacle/


https://www.ciena.com/insights/articles/5G-wireless-needs-fiber-and-lots-of-it_prx.html

La Quinta Columna , un média de langue espagnole, est remarquable pour être l’un des premiers médias indépendants à signaler que les vaccins COVID-19 contiennent la substance toxique oxyde de graphène . (Connexe : Étude : L’exposition à la 5G est un « facteur important » dans les cas de covid et les décès les plus élevés .)

 

Le média espagnol a diffusé un court clip sur l’un de ses récents livestreams d’un homme qui gare son vélo juste à côté d’une tour 5G pendant quelques secondes, puis s’effondre soudainement . Ricardo Delgado Martin, fondateur de  La Quinta Columna  et animateur de l’émission du média, a souligné que la caméra CCTV qui a capturé l’effondrement soudain de l’homme a connu un problème dans son flux vidéo moins d’une seconde avant l’incident.

 

Delgado suppose que ce problème est ce qui a déclenché l’effondrement de l’homme et qu’il a été causé par la tour 5G juste à côté de lui. 

 

Le Dr Jose Luis Sevillano, invité de Delgado, a souligné qu’il s’agissait d’une preuve évidente que les tours 5G émettent une sorte d’impulsion qui affecte directement la santé des gens.

 

“C’est la preuve”, a déclaré Luis, en espagnol. “Parce qu’il ne s’agit plus que le gars tombe de quelque chose d’intérieur en lui, mais il y a un déclencheur externe qui est filmé… Cela expliquerait pourquoi tant de gens meurent soudainement ici et là en ce moment.”

 

“Cela ressemble à un coup de feu, mais c’est une impulsion électromagnétique à la vitesse de la lumière”, a déclaré Delgado. “Et c’est enregistré par la caméra comme un bug, ce qui est normal.”

 

Sean ne pense pas que le problème soit une coïncidence. “Le problème dans la vidéo suggère qu’une sorte d’impulsion électromagnétique ou d’arme à énergie pourrait avoir été utilisée pour assassiner cet homme.”

 

Les vaccins COVID-19 pourraient rendre les gens plus sensibles à la 5G

 

Delgado et Luis craignent que les personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 soient plus sensibles à ces attaques par impulsions électromagnétiques car leur corps contient de l’oxyde de graphène.

 

En juillet 2021, des chercheurs espagnols de l’  Université d’Almeria  ont découvert que la quasi-totalité du vaccin Pfizer n’était autre que de l’oxyde de graphène . 

 

Cette substance magnétique, lorsqu’elle est injectée dans le système d’une personne, peut entraîner des complications mortelles pour la santé, notamment des lésions hépatiques et rénales, stimuler la formation de granulomes dans les poumons et même déclencher une mort cellulaire préprogrammée.

 

“Si la personne [dans la vidéo] est vaccinée et a du graphène déjà localisé dans le cœur et si, en plus, la personne fait de l’exercice, eh bien, il est impossible d’être plus clair”, a déclaré Delgado, soulignant que le graphène a très probablement contribué à la mort de l’homme.

 

“C’était une impulsion amplifiée par le graphène”, a remarqué Luis. Il ajoute qu’il a reçu davantage de rapports de patients souffrant de palpitations cardiaques “en raison de la densité” des ondes 5G. Beaucoup de ces patients ont également déclaré ressentir une sensation étrange dans l’environnement dès qu’ils sortent.

 

“Comme s’ils étaient dans un vaisseau spatial”, a déclaré Luis.

“Ou qu’ils étaient sortis sur une planète qui n’est pas la nôtre”.

Selon lui, cette sensation est due aux champs électromagnétiques dans l’air causés par les tours 5G à proximité.

 

Cette sensation étrange en sortant à l’extérieur est le moindre de leurs problèmes. Luis a fait remarquer que, si les champs électromagnétiques pulsent un jour comme dans la vidéo, cela peut créer une catastrophe pour les personnes à proximité.

 

“Ce qui fonctionne [dans le corps] cesse de le faire… vous perdez conscience”, a déclaré Luis. “Certaines personnes se rétablissent et disent :

 

“Que diable m’est-il arrivé ?”.

 

Mais chez certaines personnes, le processus est si rapide qu’elles ne récupèrent plus. Ils finissent par faire un arrêt cardio-respiratoire, et c’est terminé.”

 

Si la personne qui a été touchée par l’impulsion électromagnétique de la tour 5G avait du graphène dans son organisme injecté dans son corps à travers les vaccins COVID-19, cette personne devient nettement moins susceptible d’échapper à une impulsion électromagnétique.

 

Regardez cet épisode de l’  émission SGT Report  alors que l’animateur Sean parle de l’activation des tours 5G  aux États-Unis.

 

Regardez plus d’épisodes de  SGT Report  en vous abonnant à sa chaîne sur  Brighteon.com .

 

Apprenez-en plus sur les dangers de la 5G en lisant les derniers articles sur 5GAlert.com .

 

Sources include:

 

Brighteon.com

 

NaturalHealth365.com

 

La 5G et la 4G sont toutes deux liées aux dommages cellulaires et tissulaires, et à la destruction de l’ADN

Dimanche, 03 Janvier, 2021

https://www.hangthecensors.com/485199.html

Les National Institutes of Health (NIH) ont publié un rapport décrivant les risques et dangers posés par les technologies sans fil 5G et 4G, qui sont liés au stress oxydatif aigu et persistant dans le corps.

Une exposition prolongée aux rayonnements 5G et 4G peut endommager les cellules, les tissus, les protéines et l’ADN, ainsi que la suppression de l’immunité naturelle. 

Ces effets pourraient expliquer pourquoi le coronavirus de Wuhan (COVID-19) a été particulièrement ravageur dans les zones où ces technologies sont prolifiques.

Alors que le COVID-19 a été pratiquement inexistant dans le tiers monde, l’Amérique du Nord et l’Europe ont le plus grand nombre de nouveaux «cas», qui pourraient être le résultat des bombardements de micros ondes de leurs populations par la 5G et la 4G à longueur de journée.

À Wuhan, en Chine, où le nouveau virus est originaire des tours 5G venant d’être activées avant la «pandémie», ce qui confirme l’idée que la 5G a contribué à alimenter la vague de maladies et de décès qui y était représentée par les médias.

Comme nos lecteurs se souviennent peut-être des premiers jours de la «pandémie», le virus chinois était également problématique en Russie, au Japon et dans de nombreux pays arabes, qui avaient tous de même des tours 5G installées et au moins partiellement activées juste avant la plandémie .

L’Afrique, quant à elle, n’a vu pratiquement aucun cas de COVID-19, et il se trouve qu’aucune tour 5G n’y est activée à l’heure actuelle – bien que cela arrive à grands pas.

«Selon notre homme en Alaska, Bill Laughing-Bear, les mauvais effets biologiques des rayonnements non ionisants sont une maladie occidentale», rapporte The Big Wobble

«Avec ce type de pollution atmosphérique énergétique, il y a de nombreuses raisons de s’inquiéter.»

«Par exemple, on sait que l’ADN simple et double brin se décomposera en raison de ces fréquences de téléphone portable. Alors que le simple brin peut parfois guérir, on pense que les cassures d’ADN double brin ne se répareront pas et peuvent entraîner des mutations génétiques.

 

Les autres problèmes de santé associés à l’exposition aux rayonnements non ionisants comprennent :

• Mauvaise mémoire et concentration
• Temps de réaction retardés
• Maux de tête
• Diminution du taux de mélatonine
• Anxiété
• Douleur chronique
• Pression dans la poitrine et essoufflement
• Nausées
• Étourdissements
• Problèmes de tension artérielle
• Troubles du sommeil
• Fatigue chronique
• Acouphènes

Les effets à long terme sur la santé de l’exposition radioactive chronique des technologies de téléphonie mobile comprennent:

• Sclérose en plaques
• Maladie d’Alzheimer
• Malformations congénitales
• Globules rouges collés ensemble ou se déformant en raison du «bouchage du flacon»
• TDA / TDAH chez les enfants
• Problèmes de reproduction
• Troubles cutanés
• Maladie de Parkinson
• Autisme

Bien que les médias grand public et les autorités de santé publique continuent de nier tout lien entre les radiations des téléphones portables et les dommages à la santé humaine, les preuves sont là pour quiconque est prêt à y porter un regard attentif. 

Les dommages qu’il cause au système immunitaire sont particulièrement préoccupants car, ils transforment les gens en statues de sel pour que des virus comme le COVID-19 arrivent et ravagent leur santé avec facilité.

«Nos idéaux occidentaux ont augmenté à un point tel que notre mode de vie même nous cause des douleurs spirituelles, mentales et physiques» , ajoute The Big Wobble , avertissant que la solution, une injection de vaccin, est «tout ce qu’il faut» pour modifier à jamais l’ADN humain et causer encore plus de dégâts.

«L’idée même de la culture occidentale moderne nous apporte de la douleur, nous punit et provoque des remords. Nos modes de vie effrénés infligent des blessures physiques, des maladies et produisent frustration et désespoir. Dans un monde connecté par les médias sociaux, la dépression, la solitude et le suicide sont à des niveaux records. »

 

Vous trouverez plus d’informations sur la 5G et son impact sur la santé humaine sur 5Galert.news .

Les sources de cet article incluent:

TheBigWobble.org

NaturalNews.com

Tech.Africa

NaturalNews.com

PhoneGate, l’enquête sur un scandale sanitaire mondial

04/12/2021 (2021-12-04)

[Source : Nexus]

Dans cet entretien pour Nexus, Marc Arazi nous révèle les dessous de l’industrie de la téléphonie mobile et l’impact des ondes sur notre santé.

[Voir aussi : Dossier 5G et ondes pulsées]

Médecin, président et co-fondateur de l’ONG Alerte Phonegate et auteur de l’ouvrage « Phonegate » paru en 2020 aux Éditions Massot, Marc Arazi revient sur les nombreuses mesures biaisées, les enquêtes passées sous silence et l’omerta qui continue de s’exercer dans les médias mainstream. Ondes téléphoniques, 4G/5G, mensonges d’État, impact sur les tissus biologiques : Marc Arazi passe au crible tous les problèmes liés à cette industrie mondiale.

– Retrouvez Marc Arazi sur son blog : https://arazi.fr
– L’ONG Alerte Phonegate : https://www.phonegatealert.org/

https://nouveau-monde.ca/lintolerance-aux-ondes-est-souvent-confondue-avec-lelectrohypersensibilite/

[Auteur :] Pierre Dubochet

L’auteur est un ingénieur radio suisse devenu expert en pollution électromagnétique après avoir été lui-même handicapé par les ondes. Son site : http://pierredubochet.ch/

Un cerveau humain traite chaque seconde des milliards et des milliards d’informations (plus exactement 1024 [1 suivi de 24 zéros]) sous forme d’impulsions électriques. C’est sans aucune comparaison possible avec les plus puissants supercalculateurs électroniques, misérables escargots.

L’organisme perçoit l’environnement de différentes manières grâce à d’innombrables récepteurs sensoriels généraux ou spécialisés adaptés pour traiter un stimulus propre, par exemple la température, la pression, la vibration, la faim, la soif, l’étirement, la lumière, l’équilibre, le son, le goût, l’odeur…

C’est notamment grâce à la spécialisation de ses terminaisons nerveuses que l’Homme a pu augmenter son efficacité et ses chances de survie.
  
Ces informations se propagent électriquement dans nos cellules jusqu’à notre cerveau. Une partie de ces informations produisent des réponses réflexes. D’autres informations sont traitées par l’inconscient. Une toute petite partie devient notre perception consciente.

Affinités de la modulation numérique avec les transmissions nerveuses

Il se trouve que la modulation numérique produite par les appareils sans fil présente de fortes affinités avec certaines transmissions électriques de nos tissus nerveux. Durant notre évolution, notre organisme n’a pas conçu de protection contre cette électricité qui dépasse maintenant des millions de millions de fois le rayonnement naturel.
  
Lorsque nous sommes touchés par un environnement hostile, par exemple une différence de température, un manque d’oxygène, un empoisonnement ou l’exposition à ces rayonnements, notre corps produit des protéines de stress. Ces protéines aident à l’autodéfense. Elles activent un réflexe de vigilance qui permet d’échapper aux attaques environnementales.

À courte durée, le stress est bénéfique. Lorsqu’il devient chronique — ce qui est le cas quand nos bureaux, nos habitats reçoivent constamment ces rayonnements — le stress faire courir de nombreux risques sur les fonctions nerveuses, cardiovasculaires et digestives. L’exposition chronique risque aussi d’épuiser le système endocrinien et le système immunitaire.

Fatigabilité, état inflammatoire et intolérance aux rayonnements

Tout cela mène à diverses possibilités. Une fatigabilité accrue. Un état inflammatoire plus ou moins étendu, avec augmentation du risque de maladies chroniques. Une diminution de la tolérance aux rayonnements.

L’intolérance aux rayonnements est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité, ou EHS. Être intolérant aux ondes ne signifie pas qu’on les détecte. Un sujet intolérant souffre de symptômes handicapants après un temps variable, car son organisme ne parvient pas à gérer la présence d’un élément physique, que ce soit un aliment, un produit chimique, ou un rayonnement.

On parle d’électrohypersensibilité lorsque les rayonnements peuvent être perçus par les nocicepteurs, les récepteurs de la douleur.

Modification de l’équilibre énergétique 

L’exposition à des rayonnements excite un nombre important de cellules qui déclenchent des phénomènes indésirables. Cela nuit aux équilibres biologiques. L’organisme compense ces réactions indésirables en mobilisant d’autres cellules.

L’exposition chronique à des rayonnements augmente donc la consommation d’énergie. Les besoins accrus peuvent conduire à des carences en vitamines, en oligoéléments et en aminoacides.

La présence de rayonnement contraint l’organisme à modifier la consommation d’énergie. L’équilibre énergétique est essentiel pour les enfants et plus encore pour les bébés. Le nourrisson dort environ seize heures par jour. Ainsi, la majeure partie de son énergie sert à sa croissance et un peu d’énergie seulement sert aux muscles.

Toute exposition chronique aux rayonnements peut modifier l’équilibre énergétique et entraîne des conséquences pour l’être en devenir.

Notre personnalité, fruit d’infimes variations électriques

Encore une chose. Notre cerveau est dans une logique d’adaptation constante. Nos activités mentales, intellectuelles et physiques affectent à la fois le nombre et la localisation des connexions entre les neurones.

Trois exemples. Les chauffeurs de taxi utilisent constamment leur mémoire vidéospatiale. Ils ont un hippocampe plus volumineux que la moyenne. Les musiciens professionnels ont un cortex — zone qui contrôle les mouvements des doigts — plus dense que la  normale. Celui qui médite durant des années développe la région préfrontale gauche du cortex, siège des émotions positives, et développe plus facilement des ondes cérébrales gamma.

Les infimes variations  électriques naturelles du cerveau s’ajustent constamment pour produire nos capacités intellectuelles et notre personnalité.
  
Notre cerveau ne fait pas la distinction entre les champs électriques internes naturels et des champs électriques artificiels physiquement ressemblants. Le rayonnement des appareils sans fil déstructure notre cerveau. 

Le rayonnement modifie des trajectoires de vie

Le rayonnement des appareils sans fil modifie des trajectoires  de vie. Il rend l’apprentissage plus difficile. Il transforme la personnalité. Il épuise. Il favorise les maladies chroniques. Il favorise la dégénérescence des tissus du cerveau. Il crée des variantes du vieillissement normal. 

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de privilégier la vision scientifique de la médecine environnementale et son approche préventive. 

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[Voir aussi sur La maison du 21e siècle :

Sur le blogue Nouveau Monde : dossier 5G et ondes pulsées]


Au sujet de l’auteur

Ingénieur suisse handicapé par le rayonnement électromagnétique, Pierre est conférencier, auteur et consultant en hygiène électromagnétique et chargé de cours en Haute École de la santé. En 2010, il constate qu’il a plus de difficultés à se concentrer et à maîtriser son état d’esprit selon les endroits. Petit à petit, d’autres symptômes apparaissent. Pressions derrière les yeux, douleurs articulaires, sensations de vertige, acouphènes, maux de tête, variations de température, troubles de la vision, de la concentration, d’idéation, etc. Il a perdu presque toute mémoire à court terme : il doit tout noter. À cette période, son organisme est tellement stressé qu’il lui est impossible de dormir plus de trois heures par jour durant près d’une année. Vingt années de recherches sur l’esprit lui servent à différencier effet physiologique et effet psychologique. Ses recherches poussées lui apprennent qu’il est exposé à un niveau extrêmement significatif de rayonnements non ionisants qui traversent ses murs. Après plus d’une année, il comprend le lien formel entre cette exposition et la sérieuse dégradation de sa qualité de vie. Pierre n’a pas été informé professionnellement des effets de l’exposition aux ondes, et la question ne l’avait pas effleuré. Pierre a relié l’exposition à des champs électriques à basse fréquence, des champs magnétiques à basse fréquence, au Wi-Fi, au DECT, à la téléphonie mobile, à différents effets dans ses cellules. Il a fait sa force de ces années de souffrance, qui lui ont donné un talent et une expérience uniques dans la création d’environnements sécuritaires qui accélèrent le rétablissement. Il conserve ce savoir à jour en entretenant des liens étroits avec les experts du monde entier. Pierre —souvent cité dans la littérature relative aux rayonnements non ionisants— a les compétences pour mesurer le rayonnement non ionisant et pour proposer des solutions d’atténuation et de blindage. Il se déplace sur site pour protéger les personnes des effets de l’exposition aux rayonnements non ionisants dans l’environnement privé et professionnel et pour les inciter à se protéger de toute exposition inutile. Enfant, Pierre est attiré par le son. En 1982, il s’oriente vers une profession spécialisée et devient ingénieur. Sollicité par le directeur d’une station de radio, il occupe le poste de chef technique, puis fonde une société qui introduit des services numériques révolutionnaires dans les années 1990. Il s’intéresse à la méditation qu’il pratique pour son bien-être.