VOILA CE QUE L ÉTAT FAIT DE VOS ENFANTS SANS VOTRE CONSENTEMENT ENCORE MOINS CELUI DE VOS PETITS ENFANTS IL FAUT FAIRE CESSER CES CRIMES HORRIBLES PARTAGEZ EN NOMBRE S IL VOUS PLAIT ET FAITES DES PETITIONS MERCI POUR EUX !(nos enfants !)


https://www.weka.fr/actualite/education/article/le-conseil-d-etat-valide-une-circulaire-sur-la-transidentite-a-l-ecole-174803/

Le Conseil d’État a validé vendredi 29 décembre 2023 une circulaire du ministère de l’Éducation de 2021 destinée à mieux accompagner les élèves transgenres à l’école, rejetant une requête déposée par deux associations.

« Les requêtes de l’association SOS Éducation et de l’association Juristes pour l’enfance sont rejetées », indique la haute juridiction administrative estimant notamment que la circulaire « n’a pas porté illégalement atteinte à l’exigence de protection de l’intérêt supérieur de l’enfant ».

Le Conseil d’État avait été saisi par ces associations de défense des droits de l’enfant réputées proches des milieux conservateurs, qui visaient le retrait d’une circulaire de l’Éducation nationale datant du 29 septembre 2021.

Cette circulaire, intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire », vise à clarifier le rôle que doit tenir l’institution face aux « transitions de genre » souhaitées par des élèves, et reconnaît les droits des élèves transgenres.

Elle s’efforce aussi de fixer un cadre protégeant leurs droits, concernant les demandes de changement de prénoms, les normes vestimentaires et l’usage de lieux d’intimité. Elle recommande notamment de veiller à l’utilisation du prénom choisi par l’élève dans la vie interne de l’établissement, si cette demande est faite avec l’accord des deux parents s’il est mineur.

Pour le Conseil d’État, « en préconisant ainsi l’utilisation du prénom choisi par les élèves transgenres », la circulaire « n’a pas porté illégalement atteinte à l’exigence de protection de l’intérêt supérieur de l’enfant ».

Les termes concernant l’utilisation du prénom d’usage ne sont par ailleurs « pas de nature à porter une atteinte illégale à la liberté de conscience des enseignants, des élèves ou de leurs parents », estime-t-il. Et ils « ne méconnaissent pas » le « principe de neutralité des services publics, pas davantage que l’autorité parentale ».

En se « bornant à identifier différentes options susceptibles d’être envisagées par les établissements concernant l’usage des espaces d’intimité par les élèves transgenres » (toilettes, vestiaires, dortoirs), la circulaire ne « saurait » en outre « porter atteinte au droit des autres élèves au respect de leur vie privée et de leur intimité » et au « devoir des parents » de « protéger » leurs enfants, souligne le Conseil d’État.

Fin 2020, le suicide à Lille d’une lycéenne transgenre avait interrogé le rôle de l’institution scolaire dans l’accompagnement de ces élèves.

 

21 octobre 2023

Réseaux pédophiles : l’affaire de Zandvoort

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est durant le premier trimestre de l’année 2000 qu’éclate en France l’affaire dite “de Zandvoort”. En cause, des documents saisis chez un pédocriminel hollandais, prouvant l’existence de réseaux pédophiles dont les autorités s’efforcent de dissimuler l’existence, et des victimes françaises potentiellement identifiées. Le retentissement médiatique est considérable, déclenchant moult polémiques et révélant une succession assez ahurissante de ce que je vais miséricordieusement appeler des “dysfonctionnements” judiciaires.

 

 

 

En novembre 1999, Serge Garde et moi-même sommes en Belgique pour enquêter sur des zones d’ombre entourant l’affaire Dutroux. Serge travaille pour le quotidien L’Humanité, moi pas, mais le sujet nous intéresse tous les deux, et dans les enquêtes délicates, l’union fait la force. Des gendarmes belges vont alors nous suggérer de rencontrer les membres d’une association luttant contre l’exploitation sexuelle des enfants, l’asbl Morkhoven, dirigée par un certain Marcel Vervloesem. Nous allons finir par rencontrer ce dernier après des péripéties dignes d’un polar. Il nous explique que s’échangent sur des sites Internet des photos et vidéos épouvantables, où des enfants sont soumis à des sévices, notamment sexuels, de toutes sortes. À notre deuxième rencontre, dans un appartement, il nous le prouve en nous montrant certains de ces sites. Nous sommes estomaqués, et horrifiés, par les images effectivement horribles que nous découvrons, et par la facilité avec laquelle il est possible d’y accéder. Quelques clics et vous êtes plongé dans l’horreur. Il faut réaliser qu’à la fin du XXe siècle, l’entrée d’Internet dans les foyers en Europe est très récente, les réseaux sociaux n’existent pas, et que ses usages sont très mal connus du grand public, et même des journalistes. Le contrôle par les polices européennes de la façon dont les criminalités organisées s’emparent de la toile est encore assez rudimentaire.

 

Marcel Vervloesem nous remet plusieurs documents, parmi lesquels un fichier de 472 visages d’enfants, siglé par la police hollandaise et un carnet d’adresses. Le fichier de visages aurait vocation à nourrir une base de données de victimes à identifier, et est censé avoir été fabriqué à partir d’un cédérom pédopornographique saisi chez un pédocriminel hollandais, Gerrit Ulrich. Le domicile d’Ulrich à Zandvoort serait une plaque tournante pour la diffusion de ces images. On trouve aussi dans le fichier 17 photos de visages d’adultes, intitulées “daders” (violeurs) par la police. Le carnet d’adresses lui aussi aurait été retrouvé chez ce même criminel hollandais. Nous apprenons qu’il est mort, assassiné par son amant, un an auparavant.

 

Les Morkhoven nous promettent d’envoyer prochainement le cédérom au siège de L’Humanité, afin de prouver que les photos du fichier hollandais en sont bien issues. Nous rentrons en France, et nous attendons. Mais il n’arrive pas. Deux fois, on nous affirme qu’il est en chemin, et deux fois, nous ne voyons rien venir. 

 

Le gros dossier de L'Humanité

 

Ma patience est relativement limitée quand il s’agit de crimes sur enfants, et je décide donc de m’y prendre autrement. Je réussis à récupérer le cédérom (et non, ce n’est pas Marcel qui me l’a donné comme j’ai pu souvent le lire), et l’emmène à L’Humanité où nous pouvons vérifier que le fichier de la police hollandaise a bel et bien été élaboré à partir de ce document.

 

En février 2000, L’Humanité publie un gros dossier, et des familles nous contactent pour consulter le fichier de la police hollandaise. Elles ont porté plainte pour viol sur leur(s) enfant(s) et ces derniers racontent avoir été filmés pendant certaines exactions. Ces parents veulent donc vérifier si par un extraordinaire hasard, la bouille de leurs minots ne se trouveraient pas sur le fichier. Et contre toute attente, trois familles françaises reconnaissent leurs enfants. Nous comparons des photos domestiques des supposées petites victimes françaises avec celles du document hollandais. Effectivement, ça semble bien être eux, les ressemblances sont flagrantes. Nous publions donc ces nouveaux éléments. 

 

Le problème, c’est que, si le bel effort éditorial de L’Humanité est cité dans les revues de presse, ça ne va pas plus loin. Les institutions ne bougent pas une oreille, ça n’est repris par personne, bref, le silence est assourdissant.

 

Et de L'Huma au Figaro...

 

Donc, en mars 2000, je rencontre Christophe Doré du Figaro et vais ensuite voir Ivan Rioufol, à l’époque rédacteur en chef du service Informations générales du quotidien. La direction du Figaro fait alors quelque chose de remarquable : il accepte de nous donner de la place pour reprendre et poursuivre une enquête initiée dans les colonnes de L’Humanité. Beaucoup de place ! Les 6 et 7 avril 2000, Le Figaro titre successivement à la une : “Le scandale des pédophiles impunis” puis “La justice est incapable…” (de lutter contre la criminalité en réseau), et Christophe Doré et moi-même écrivons à chaque fois des articles sur une page entière.

 

Cette fois-ci, l’affaire explose. Elle est reprise sur toutes les chaines de télévision, dans tous les journaux, tant et si bien qu’Élizabeth Guigou, alors Garde des Sceaux, intervient sur le plateau du JT de France 3 et affirme qu’elle “ne veut pas que rien soit laissé au hasard dans cette affaire” (sic). Elle demande aussi aux journalistes de remettre le cédérom à la justice, ce qui ne manque pas de me surprendre : il m’aurait semblé plus logique de le demander à la police hollandaise par commission rogatoire internationale. Serge Garde souhaite cependant remettre la copie qu’il a en sa possession, et il le donne au procureur général de Paris, Alexandre Benmakhlouf. Quant à moi, je remettrai le carnet d’adresses lors de mon audition à la Brigade des mineurs de Paris, qui m’a convoquée comme les autres journalistes ayant participé à l’enquête.

À notre grande surprise, une extravagante polémique par voie de presse va alors se déclencher, ainsi qu’une succession de ce que le procureur Éric de Montgolfier aurait qualifié “de curieuses pratiques judiciaires”.

Comme je le raconte dans la partie 1, l’affaire des documents pédopornographiques saisis par la police hollandaise à Zandvoort explose médiatiquement début avril 2002 en France suite à nos révélations dans L’Humanité et le Figaro. Des enfants français ont été reconnus par leurs familles sur un fichier, élaboré par la police néerlandaise à partir d’un cédérom d’images pédopornographiques, saisi chez le pédocriminel hollandais Gerrit Ulrich. 

 

Nous avons remis, suite à l’étonnante demande de la Garde des sceaux Élizabeth Guigou, une copie de ce cédérom et le carnet d’adresses trouvé lui aussi chez Ulrich. 

 

Et là, rien ne se passe normalement. Si, très logiquement, des associations de protection de l’enfance (Enfance Majuscule, Enfance et Partage, l’Enfant bleu et le Collectif féministe contre le viol) saisissent le parquet de Paris pour exiger que des recherches soient lancées pour identifier tous les enfants filmés sur les vidéos pédopornographiques afin de les protéger, elles ne sont pas entendues.  

 

Au contraire, le chef du parquet des mineurs de Paris, Yvon Tallec, explique le 16 mai 2000 à France 2 qu’il faut « minimiser la portée de cette affaire » et ses arguments ont de quoi laisser pantois.  

 

« Un certain nombre de ces clichés sortent de revues où les enfants ont été photographiés avec non seulement leur accord, mais l’accord de leurs parents », plaide le magistrat. Il semble oublier qu’une de ses fonctions est précisément de rechercher et de poursuivre les adultes qui participent au trafic pédopornographique, même s’il s’agit de parents utilisant leurs propres enfants. De surcroît, un certain nombre de ces clichés montrent des viols d’enfants très jeunes, des viols de nourrissons sont filmés, des gosses à qui on met toutes sortes d’objets dans les fesses… J’en témoigne, je les ai vus, et suis toujours horrifiée rien que d’y penser.  

 

"Certaines des photos sont en plus des matériaux très anciens, puisque nous savons déjà que certaines photos remontent déjà aux années 1970-1980, et aussi minimiser, en tout cas en France, la portée de cette affaire dans la mesure où de nombreux enfants présentés ici ne sont pas des enfants français (sic)." 

 

Certes, certaines photos sont anciennes, mais pas toutes, loin s’en faut. Ensuite, c’est en commençant à enquêter sur des clichés anciens, pris par Jacques Dugué, un pédocriminel multirécidiviste qui a purgé de longues peines de prison, que les policiers de la Brigade des mineurs de Paris découvrent qu’il est à nouveau accusé de viols sur mineurs. Une information judiciaire est en cours à Chambéry. Dugué sera condamné à 30 ans d’emprisonnement pour viols sur deux enfants par la cour d’assises de Chambéry en 2002. Comme quoi, des clichés, même anciens, ne sont pas dénués d’intérêt, un pédocriminel pouvant poursuivre sa “carrière” durant plusieurs décennies et faire de très nombreuses victimes.  

 

Et que faut-il comprendre quand le magistrat argumente que certains enfants ne seraient “pas des enfants français” ? Que le sort des petits étrangers nous indiffère ? Rappelons qu’en 2000, la loi sanctionnant le tourisme sexuel est en vigueur. Sa première application, lors du procès de Draguignan nous a d’ailleurs appris que les pédocriminels sévissant à l’étranger n’arrêtent pas leurs activités criminelles de retour en France et qu’ils peuvent même s’organiser pour “importer” des gosses. On peut de surcroît se demander comment notre chef du parquet des mineurs de Paris parvient à deviner la nationalité d’enfants inconnus à partir de photos ! L’émigration n’est pas un phénomène nouveau au début du XXIe siècle.  

 

Pensez-vous qu’Yvon Tallec va être sanctionné pour ses scandaleux propos ? Absolument pas ! Il sera promu substitut du procureur général de Paris en 2005, procureur de la République adjoint auprès du TGI de Nanterre en 2009, et même maintenu en activité après avoir fait valoir ses droits à la retraite en 2010, et ce, jusqu’en 2013. 

 

Et quid des enfants français reconnus sur le fichier hollandais ? Rappelons que les familles ont voulu consulter le fichier parce que ces enfants sont des victimes présumées de viols et affirment avoir été photographiés et filmés ? Eh bien, les magistrats instruisant leurs dossiers n’auront accès à aucun des documents hollandais, qu’il s’agisse des photos où les victimes ont été reconnues, ou du carnet d’adresses. Les documents hollandais font l’objet d’une information judiciaire à part, centralisée à Paris, sans qu’aucune communication ne soit autorisée vers les magistrats instruisant les plaintes pour viols, ou vers les enquêteurs. Cela donne des situations surréalistes où, par exemple, des avocats de province m’informent qu’ils sont approchés par des policiers qui leur demandent si, “par hasard, ils ne seraient pas en contact avec les journalistes et n’auraient pas accès aux documents saisis à Zandvoort”… Il est certain que ces documents peuvent être intéressants pour leurs enquêtes. Dans la série “situation aberrante”, vous trouverez aussi le témoignage d’un substitut de province en visionnant le documentaire « Réseaux pédophiles, la pièce qui accuse » remis en ligne grâce aux recherches effectuées via le compte Twitter de Zoé Sagan. 

 

Le fichier de visages finira par être distribué en province afin que des familles puissent le consulter, mais les images pédopornographiques ou le carnet d’adresses resteront jalousement conservés à Paris, entre les mains d’une unique juge d’instruction qui rendra un non-lieu deux ans plus tard, quand le soufflé médiatique sera bien retombé. Il sera dit aux 81 familles ayant reconnu un ou des enfants qu’elles se sont trompées, malgré une ressemblance parfois frappante ! Pour une des familles, résidant en Haute-Savoie, d’après la justice française, ce n’est pas moins de cinq frère et sœurs qui possédaient un sosie dans le cédérom de Zandvoort !  

 

Par ailleurs, peu après l’explosion médiatique de l’affaire, une polémique enfle. La doxa officielle est que “les réseaux pédopornographiques n’existent pas”. Ce sont des “fantasmes de journalistes” ou une idée saugrenue de “complotistes”. Hé oui, l’accusation de complotisme n’est pas nouvelle, j’y ai eu droit il y a plus de 20 ans ! Des contre-enquêtes sont bâclées en moins de deux semaines dans Libération ou Marianne (alors qu’il nous avait fallu plusieurs mois de travail pour publier une enquête sérieuse), s’appuyant sur de fausses “fuites” émanant probablement du parquet. Je vous invite à lire Le livre de la honte. Les réseaux pédophiles, mis en ligne gratuitement par France-Soir, pour avoir plus de détails. La polémique est déportée sur le plan de la foi. Les gens sont sommés de ne pas “croire” en l’existence de tels réseaux (alors que les professionnels de la justice savent pertinemment qu’ils existent puisqu’il y a déjà eu des enquêtes les démasquant, des procès et des condamnations).  

 

La cerise se pose sur le gâteau quand je découvre que cela faisait un an que la Chancellerie avait en sa possession le cédérom qu’elle nous a réclamé. L’Élysée le lui avait transmis le 14 mai 1999 afin qu’une enquête soit ouverte et l’affaire avait été classée le 7 juillet 1999, soit moins de deux mois plus tard pour... “absence d’infraction pénale” !

Source 

http://echelledejacob.blogspot.com/2023/10/reseaux-pedophiles-laffaire-de-zandvoort.html

 



https://www.apar.tv/alt-news/joachim-son-forget-jai-du-mal-avec-un-ministre-de-la-justice-qui-etait-un-defenseur-de-pedophiles-devant-moi/

Joachim Son-Forget : « J’ai du mal avec un Ministre de la Justice qui était un défenseur de pédophiles devant moi »

Après le journaliste Karl Zéro, c'est au tour du député et ex LREM Joachim Son-Forget de révéler qui est vraiment le Ministre de la Justice. Le député dit avoir quitté la République en Marche car Eric Dupond Moretti a été nommé Garde de Sceaux. Il le perçoit comme un défenseur de pédocriminels. Il révèle aussi avoir été une victime. Eric Dupond Moretti aurait défendu son agresseur (un membre de sa famille?) et "avalé tout l'argent de sa famille en frais d'avocat".

« Mon départ c’est pour ne pas couvrir des agressions sexuelles. J’ai un truc contre ça qui est très personnel. Je viens d’une famille où j’ai été sujet à de la maltraitance. Il se trouve qu’à cette époque là, c’était Dupond Moretti qui a avalé tout l’argent de la famille en frais d’avocat donc si vous voulez moi j’ai du mal avec un Ministre de la justice qui était un défenseur de pédophiles devant moi, et qui n’avait pas trop d’intérêt pour les membres de la famille concerné, donc si vous voulez, on est tous le chevalier blanc de quelque chose, moi j’aime pas les agresseurs sexuels, j’aime pas les forceurs. Chacun son délire, mais moi c’est ma ligne rouge. » Joachim Son-Forget.

 


C’est quoi les pratiques sexuelles ? 

Les , c’est tout ce que tu peux faire dans une relation sexuelle. Ce sont par exemple : 

  • les baisers ; 
  • les caresses ; 
  • le ou la (avec la bouche sur le sexe de ton/ta partenaire) ; 
  • les positions (assis, couchés sur le côté, accroupi…) ; 
  • la

Tu vas découvrir ces pratiques sexuelles à ton rythme, au fil des mois et des années. C’est normal d’être prêt-e pour essayer certaines pratiques et pas d’autres. Ta sexualité évolue selon tes partenaires, tes expériences, tes sentiments aussi. Le plus important, c’est ton consentement : tu ne fais que ce que tu as vraiment envie de faire.

Les pratiques sexuelles avec pénétration

5:29 min
Découvrez Sexotuto, la série qui répond sans tabou à toutes les questions qu'on se pose sur la sexualité ! Cet épisode est dédié aux différentes pratiques sexuelles avec pénétration.

 

Caresser et embrasser, la première étape ?

Une relation sexuelle commence souvent par des baisers et des caresses. Ça fait monter le désir, on parle de « préliminaires ». Mais en fait, tu peux les faire à tout moment, et ne faire que ça si tu veux !

Il n’y a pas de modèle à suivre pour une relation sexuelle, pas d’étapes par lesquelles passer absolument.

 

La pénétration vaginale

C’est faire pénétrer dans le , par exemple : 

  • le  ; 
  • les doigts ;
  • un .

La n’est pas obligatoire dans un . Tu peux avoir du plaisir et donner du plaisir à ton/ta partenaire sans pénétration. Certaines personnes n’aiment pas ça, d’autres ressentent même de la douleur. Quoi qu’il en soit, ne te sens pas coupable de ne pas vouloir avoir de pénétration vaginale. Le but, c’est de prendre du plaisir à deux, pas d’avoir mal ou de se forcer.

Pénétration douloureuse ?

 

Ne t’inquiète pas, il y a des solutions. Parles-en avec un-e médecin, un-e ou un-e , il/elle vérifiera si c’est un signe d’ ou un par exemple.

À chaque pénétration vaginale, utilise un préservatif (externe ou interne) même si tu as déjà une contraception. Le préservatif te protège contre les ( sexuellement transmissibles) et les grossesses.

 

C’est quoi la sodomie ?

C’est la pénétration de l’ par :

  • le pénis ; 
  • les doigts ; 
  • un sextoy. 

Tu as vu des dans des films porno ? Ce n’est pas comme dans la réalité. La ou pénétration anale demande de la préparation. L’anus ne « mouille » pas naturellement comme le vagin, donc il faut toujours utiliser un avant et pendant la sodomie, et y aller très doucement. Si ça fait mal, on arrête.
Comme toute pénétration, tu n’es pas obligé-e de vouloir essayer la sodomie : tu dois en avoir vraiment envie.

Si tu fais une sodomie, utilise un préservatif, même avec un sextoy. Si tu passes du vagin à l’anus, ou l’inverse, change de préservatif pour éviter de faire passer des infections. 

Les pratiques sexuelles sans pénétration

4:23 min
Découvrez Sexotuto, la série qui répond sans tabou à toutes les questions qu'on se pose sur la sexualité ! Cet épisode est dédié aux différentes pratiques sexuelles sans pénétration.

 

C’est quoi le sexe "oral" ?

Le cunnilingus, ou « cunni », c’est embrasser ou lécher la et/ou le avec la langue, les lèvres. L’intensité des coups de langue est plus ou moins douce, plus ou moins rapide. Cela peut aussi être des baisers autour du sexe ou sur le clitoris, très sensible.
Pour te protéger des IST pendant un cunnilingus, découpe un rectangle dans un préservatif. Place ce morceau de préservatif entre ta bouche et le sexe de ta partenaire. Tu peux aussi utiliser une

La fellation est aussi appelée «  », on parle aussi de « sucer ». C’est le fait d’embrasser ou lécher le pénis. 
Le est très sensible, mais tu peux aussi embrasser/lécher tout le pénis ou les . Quand on reçoit c'est important de communiquer afin de prévenir quand l' arrive ! Ça permet à la personne qui fait la fellation de choisir comment réagir. 
Pour te protéger des IST, utilise un préservatif pendant la fellation. Choisis un préservatif non , ce sera plus agréable.

L' c'est embrasser ou lécher l'anus de son/sa partenaire avec la langue, les lèvres. L'anus est une très sensible, quel que soit son sexe. Pour te protéger et éviter les IST, découpe un carré dans un préservatif ou utilise une digue dentaire. Ce morceau de préservatif se place entre ta bouche et l'anus de ton/ta partenaire.

Quelle que soit la pratique, le mieux est d’observer en même temps la réaction de l’autre pour voir ce qui plaît et s’adapter. C’est différent pour chaque partenaire. On ne le dira jamais assez : communiquer est la clé d'une vie sexuelle satisfaisante.

Bon à savoir !

 

Qu’il y ait du ou pas, une fellation peut transmettre une IST.

 

Essayer des positions sexuelles

Des positions, il y en a plein ! Que ce soit pour la pénétration ou pour les «  ». On ne va pas pouvoir toutes te les décrire ici ! 

Tu peux en essayer plusieurs pendant un seul rapport. Tu peux aussi n’avoir envie que d’une seule position ! Ou en préférer une parce que tu sais qu’elle te donne du plaisir. C’est comme tu le sens. Avant d’enchaîner sur une nouvelle position, assure-toi juste que ton/ta partenaire soit OK. Demande-lui si tu peux lui montrer quelque chose de nouveau, ou au contraire si il/elle peut le faire.

Tu peux aussi lui dire « J’ai bien aimé comme on a fait la dernière fois, et toi ? ». L’autre n’aime pas forcément la même chose que toi, mais ça ne veut pas dire qu’il/elle ne prend pas de plaisir !

Mise à jour le 25/05/2023

https://www.apar.tv/societe/le-ministere-de-la-sante-a-ouvert-un-site-pour-apprendre-le-kamasutra-aux-enfants/

onsexprime.fr

Pensez à sauver vos enfants de ces prédateurs sans limite de l'horreur

https://www.onsexprime.fr/la-sexualite/le-sexe-comment-on-fait/pratiques-sexuelles-positions-comment-on-fait#section-5

 

 

 

Le Ministère de la santé a ouvert un site pour apprendre le Kamasutra aux enfants

 

Voici comment l'affaire est présentée : "Pratiques sexuelles, positions : comment on fait ? Caresses, positions, pénétrations… ce sont les pratiques sexuelles. Tu vas les découvrir petit à petit au cours de ta sexualité. L’important ? Aller à ton rythme et te faire plaisir !"

 

 

 

 

Comme ce site risque de ne pas rester très longtemps en ligne, il est bon de le sauvegarder ici, pour le futur. Il y a pas longtemps les jeunes pouvaient même imprimer les personnages pour s’entraîner en 3D, mais ça a du hurler dans les familles françaises. Donc le site a été réécrit. Nous vous laissons vous faire votre propre jugement ci-dessous.

 

 

 

 

C’est quoi les pratiques sexuelles ?

Les , c’est tout ce que tu peux faire dans une relation sexuelle. Ce sont par exemple :

  • les baisers ;
  • les caresses ;
  • le ou la (avec la bouche sur le sexe de ton/ta partenaire) ;
  • les positions (assis, couchés sur le côté, accroupi…) ;
  • la .

Tu vas découvrir ces pratiques sexuelles à ton rythme, au fil des mois et des années. C’est normal d’être prêt-e pour essayer certaines pratiques et pas d’autres. Ta sexualité évolue selon tes partenaires, tes expériences, tes sentiments aussi. Le plus important, c’est ton consentement : tu ne fais que ce que tu as vraiment envie de faire.

Les pratiques sexuelles avec pénétration

5:29 min

Découvrez Sexotuto, la série qui répond sans tabou à toutes les questions qu’on se pose sur la sexualité ! Cet épisode est dédié aux différentes pratiques sexuelles avec pénétration.

Caresser et embrasser, la première étape ?

Une relation sexuelle commence souvent par des baisers et des caresses. Ça fait monter le désir, on parle de « préliminaires ». Mais en fait, tu peux les faire à tout moment, et ne faire que ça si tu veux !

Il n’y a pas de modèle à suivre pour une relation sexuelle, pas d’étapes par lesquelles passer absolument.

La pénétration vaginale

C’est faire pénétrer dans le , par exemple :

  • le  ;
  • les doigts ;
  • un .

La n’est pas obligatoire dans un . Tu peux avoir du plaisir et donner du plaisir à ton/ta partenaire sans pénétration. Certaines personnes n’aiment pas ça, d’autres ressentent même de la douleur. Quoi qu’il en soit, ne te sens pas coupable de ne pas vouloir avoir de pénétration vaginale. Le but, c’est de prendre du plaisir à deux, pas d’avoir mal ou de se forcer.

Pénétration douloureuse ?

Ne t’inquiète pas, il y a des solutions. Parles-en avec un-e médecin, un-e ou un-e , il/elle vérifiera si c’est un signe d’ ou un par exemple.

À chaque pénétration vaginale, utilise un préservatif (externe ou interne) même si tu as déjà une contraception. Le préservatif te protège contre les ( sexuellement transmissibles) et les grossesses.

C’est quoi la sodomie ?

C’est la pénétration de l’ par :

  • le pénis ;
  • les doigts ;
  • un sextoy.

Tu as vu des dans des films porno ? Ce n’est pas comme dans la réalité. La ou pénétration anale demande de la préparation. L’anus ne « mouille » pas naturellement comme le vagin, donc il faut toujours utiliser un avant et pendant la sodomie, et y aller très doucement. Si ça fait mal, on arrête.
Comme toute pénétration, tu n’es pas obligé-e de vouloir essayer la sodomie : tu dois en avoir vraiment envie.

Si tu fais une sodomie, utilise un préservatif, même avec un sextoy. Si tu passes du vagin à l’anus, ou l’inverse, change de préservatif pour éviter de faire passer des infections.

Les pratiques sexuelles sans pénétration

4:23 min

Découvrez Sexotuto, la série qui répond sans tabou à toutes les questions qu’on se pose sur la sexualité ! Cet épisode est dédié aux différentes pratiques sexuelles sans pénétration.

 

C’est quoi le sexe « oral » ?

Le cunnilingus, ou « cunni », c’est embrasser ou lécher la et/ou le avec la langue, les lèvres. L’intensité des coups de langue est plus ou moins douce, plus ou moins rapide. Cela peut aussi être des baisers autour du sexe ou sur le clitoris, très sensible.
Pour te protéger des IST pendant un cunnilingus, découpe un rectangle dans un préservatif. Place ce morceau de préservatif entre ta bouche et le sexe de ta partenaire. Tu peux aussi utiliser une .

La fellation est aussi appelée «  », on parle aussi de « sucer ». C’est le fait d’embrasser ou lécher le pénis.
Le est très sensible, mais tu peux aussi embrasser/lécher tout le pénis ou les . Quand on reçoit c’est important de communiquer afin de prévenir quand l’ arrive ! Ça permet à la personne qui fait la fellation de choisir comment réagir.
Pour te protéger des IST, utilise un préservatif pendant la fellation. Choisis un préservatif non , ce sera plus agréable.

L’ c’est embrasser ou lécher l’anus de son/sa partenaire avec la langue, les lèvres. L’anus est une très sensible, quel que soit son sexe. Pour te protéger et éviter les IST, découpe un carré dans un préservatif ou utilise une digue dentaire. Ce morceau de préservatif se place entre ta bouche et l’anus de ton/ta partenaire.

Quelle que soit la pratique, le mieux est d’observer en même temps la réaction de l’autre pour voir ce qui plaît et s’adapter. C’est différent pour chaque partenaire. On ne le dira jamais assez : communiquer est la clé d’une vie sexuelle satisfaisante.

Bon à savoir !

Qu’il y ait du ou pas, une fellation peut transmettre une IST.

Source : onsexprime.fr

 

Quand j’étais petite, dans ma Belgique natale, j’ai été mise au travail en tant qu’esclave sexuelle.

Quand j’étais petite, dans ma Belgique natale, j’ai été mise au travail en tant qu’esclave sexuelle.

Ma mère m’a vendue, et me conduisait n’importe où, dès qu’elle recevait un appel. Le patron de ce réseau pédophile était un ministre du cabinet belge. Les clients faisaient partie de l’élite. Je reconnaissais des gens que j’avais vus à la télévision. Leurs visages étaient connus du public, alors que j’étais confrontée au côté obscur de leur dépendance au pouvoir — le côté que personne ne soupçonnait d’exister. Je rencontrais des personnalités VIP, des chefs d’États européens, et même un membre de la famille royale.

 

À l'approche de mon 6e anniversaire, en 1969, j’ai pour la première fois été emmenée à une orgie, dans un château. J’ai été utilisée pour un spectacle S&M, sur une scène basse, enchaînée avec un collier en fer pour chien et forcée à manger des matières fécales humaines. Après quoi, abandonnée là, comme un objet brisé, je me suis sentie tellement humiliée que je devais faire quelque chose pour sauver mon âme, sinon — et j’en étais certaine — j’aurais dépéri et fini par mourir.

 

Je me suis relevée et j’ai regardé ce public si étrange d’aristocrates déguisés en hippies, se déhanchant sur la musique, se livrant à des interactions sexuelles en tout genre, s’adonnant à de petites pilules et des joints préroulés passés sur des plateaux en argent par des garçons sobres. Je tremblais de peur, mais mon corps s’est redressé, immobilisé comme un arc en suspens avant un tir ; puis j’ai entendu ma voix, comme si ce n’était pas la mienne, réprimandant les adultes, leur expliquant que ce qu’ils faisaient était mal — que je les dénoncerais et qu’ils iraient tous en prison.

De la musique trippante et spatiale suintait dans l’atmosphère, et la plupart des gens étaient trop défoncés pour me remarquer. Un homme, vêtu d’un costume, a attiré mon attention. Il avait l’air effrayé, il a retenu mon regard un bref instant, et a semblé avoir de la peine pour moi. Puis, il est parti. Je ne l’ai jamais revu au sein du réseau, mais des années plus tard, je l’ai aperçu à la télé. Il est devenu un homme politique belge de premier plan.

Ensuite, on m’a discrètement mise à l’écart et emmenée dans une cave. J’étais certaine qu’on allait me tuer, mais à la place, on m’a montré le corps frais d’une jeune victime assassinée. Je devais me taire.

 

Pendant la semaine, j’allais à l’école. J’étais une enfant timide, avec peu d’amis. Je me souviens qu’une fois, en deuxième année de primaire, j’ai pris conscience d’un changement de comportement dans la pièce, avec tous les yeux braqués sur moi. La maîtresse m’avait appelée, et j’étais trop distraite pour m’en rendre compte. Elle m’a demandé à voix haute si j’avais la réponse à la question qu’elle m’avait posée, et je suis restée assise dans un silence embarrassant pendant que la classe riait.

J’étais une non-entité à l’école, et à la maison, personne ne s’occupait de moi. C’était agréable d’être considérée comme l’objet sensuel le plus beau et le plus parfait par des hommes puissants et exigeants en matière de goût. C’était le seul point positif de ma vie, et je m’y suis accrochée comme la seule bouée me permettant de ne pas me noyer dans cet océan de honte et de haine de soi.

Après quatre ans de survie au sein de ce réseau, quand j’avais 10 ans, un nouvel invité a amené avec lui son fils de 20 ans : grand, fringant, blond et aux yeux bleus. Il s’est avancé vers moi avec assurance. J’ai souri, et il m’a traitée de petite pute. Bien après ma première orgie, quatre ans plus tôt, c’était la deuxième fois que j’exprimais mes véritables sentiments. J’étais furieuse.

 

« Tu crois que j’aime cet endroit ? » lui ai-je dit avec un rictus.

Cette expérience a marqué le début de l’année la plus intense de ma vie, au cours de laquelle je me sentais plus que jamais aimée, vue et comprise, mais aussi plus que jamais maltraitée, et tout ceci par le même jeune homme. Un an plus tard, quand il en eut fini avec moi et je n’étais plus d’aucune utilité pour le réseau, je devais être tuée. Quand ma torture a commencé, il est resté là à me regarder, en riant.

C’était la troisième fois que tout mon être se remplissait d’une force extraordinaire venue d'un autre monde. Une fierté féroce a redressé mon corps. On a éteint une cigarette sur mon avant-bras. Mon corps énergique s’est accroché au sien par pur et simple défi. La pensée « Je n’ai pas besoin de toi ! » s’était emparée de moi, et tout ce que je voyais, c’était l’énergie derrière son regard bleu azur tourmenté et l’amour, malgré toute la souffrance qu’il m’avait transmise.

 

On m'emmena dans une petite pièce, et on m'attacha à un bloc de boucher. L’homme qui me torturait était un des accusés de la fameuse affaire Dutroux, qui, quand elle a éclaté en 1996, était perçue comme l’affaire qui ferait tomber le réseau pédophile belge. Mais à la place, huit ans plus tard, seul Marc Dutroux fut condamné à la prison à perpétuité. J’aurais dû mourir cette nuit-là en 1974 sur ce bloc de boucher, mais ma vie fut épargnée à la dernière minute.

Alors que j'étais torturée, le jeune homme avait négocié avec le responsable politique à la tête de ce réseau. Ils passèrent un accord : il travaillerait pour cet homme, et étendrait ses services douteux en échange de ma vie. Cette seule bonne action lui a finalement coûté la vie. Dans ce milieu, toute once d’humanité est une faiblesse mortelle.

Ma vie fut épargnée, et on m’a ordonné de garder le silence pour toujours. Il m’a fallu 40 ans avant de pouvoir en parler.

 

En 1988, alors que j’avais 25 ans, je me promenais dans le centre-ville de Los Angeles, près de Skid Row. J'ai senti une légère odeur caractéristique d'excréments humains, et j'ai été assaillie par le souvenir de l'extrême humiliation que j'avais subie dans mon enfance. Ma première pensée fut : « Si c’est vrai, je vais me suicider ».

Cette expérience m’était trop familière, et la honte était trop grande. Je n’étais pas prête, et j’ai repoussé ce souvenir dans mon subconscient. Il me faudrait encore quelques années, de nombreuses heures de thérapie, avant de pouvoir enfin partager ce souvenir avec une personne de confiance.

Je partage publiquement cette expérience ici pour la première fois, ayant finalement atteint un stade de ma guérison où j’ai de nouveau accès à la force qui m'a traversée dans ces moments de clarté au sein du réseau. Je pense aussi que le monde est, plus que jamais, prêt à affronter ses ténèbres. Il le faut, si nous voulons survivre en tant qu’espèce.

En lire plus : Les femmes sont plus fortes que les hommes. La science vient de le prouver.

Tous les survivants d’inceste, d'abus sexuels et de trafic sexuel ont ma force. Bien que je souffre de SSPT et que, par exemple, j’aie encore des nausées à chaque fois que j’entends une certaine musique aérienne et trippante, je suis devenue si consciente des déclencheurs qu’ils ne contrôlent pas mon existence quotidienne. Il faut tant d’énergie pour survivre non seulement à la violence physique, mais aussi pour endurer le fardeau psychique des abus — pour porter la honte.

Survivre au quotidien, tout en essayant de guérir des abus sexuels subis lorsqu’on est enfant, nécessite 1 000 fois plus de force qu’il n’en faudrait à une personne inconsciente menant une carrière réussie. Et la société continue d’accorder plus d’importance à la personne qui fait carrière qu’à celle qui a survécu.

Les mordus de pouvoir, les chefs d’État, et les politiciens corrompus qui abusent des enfants sont comme des enfants n’ayant jamais grandi. Ils sont attirés par le pouvoir pour éviter de devoir faire face une nouvelle fois à l’humiliation de l’abus sexuel dont ils ont été victimes enfants, cherchant inconsciemment à se venger de la douleur en recyclant cet abus. Ils n’ont pas le courage de guérir.

Ceux et celles d’entre nous qui ont souffert d’abus sexuels, d’inceste ou de trafic sexuel doivent apprendre à exploiter leur force de survie pour leur bien, afin de guérir leurs égos abîmés et canaliser cette force pour ouvrir la voie vers un avenir dans lequel les anciennes victimes triomphent par l’amour, la compréhension et la compassion pour tous.

Source